Nadine Jeanne, ex-élue de Puteaux

Puteaux-intox n°164

Quel beau magazine ! 68 pages tout en couleurs et tout à la gloire de la majorité. Un rédacteur anonyme a le rare privilège d'encenser Madame le Maire (p.10) et accessoirement de nous envoyer des piques. Ainsi nous serions partis en vacances plutôt que d'assister à un conseil. Quelle horreur ! Je rappelle toutefois que, contrairement à Madame le Maire, nous ignorons la date des conseils et que ces dates sont décidées en fonction de ses disponibilités et non des nôtres ! Par ailleurs, dans le cadre "tous les dossiers avancent, tous les projets progressent", je constate qu'on ne nous parle que de la grande médiathèque et du palais des sports mais pas du tout des crèches qui sont pourtant attendues avec beaucoup d'impatience par nombre de Putéoliens !
Les compte-rendus de conseils municipaux sont toujours aussi lacunaires : en effet, il n'est pas signalé que nous avons refusé de voter pour des dossiers parce qu'ils nous avaient été remis en séance (p. 4 et 5) : ils sont envoyés à la dernière minute et le moins qu'on puisse attendre, c'est qu'ils soient au complet.

Bienvenue en 6ème

L'entrée en 6ème est toujours un grand moment pour les élèves. C'est un monde nouveau qui s'ouvre à eux : pas de classe fixe, plusieurs professeurs, et parfois la peur des "grands". Depuis quelques années, la 1ère demie-journée leur est réservée afin qu'ils puissent se familiariser avec leur établissement. S'ils sont intimidés les premiers jours, cela ne dure pas longtemps et ils trouvent assez vite leurs marques. En revanche, le repérage des salles dure un peu plus longtemps et je ne peux que leur conseiller de bien marquer le numéro des salles sur leur emploi du temps.
Le second problème, c'est l'organisation du travail. L'élève peut se retrouver avec beaucoup d'exercices ou de leçons pour le vendredi et pas grand chose pour le jeudi : aussi ne doit-il pas attendre la veille pour s'y mettre ! Enfin, dernier point important, la préparation du cartable. En début de 6ème, certains élèves prennent tout de peur d'oublier quelque chose.

Université d'été de La Rochelle

L'université d'été qui fait suite au séminaire des élus a commencé hier à 11h. Elle est ouverte à tous les militant(e)s et accueille 1500 à 2000 personnes. Les thèmes qui reviennent le plus souvent, ce sont les délocalisations (les différents moyens de les éviter ou d'organiser l'implantation de nouvelles entreprises et la reconversion des salariés), le maintien des services publics, la lutte contre toutes les formes de discrimination, le logement social, les media avec la célèbre phrase de Patrick Le Lay, président de TF1 : "Les programmes sont étudiés pour rendre les esprits disponibles à la publicité" et bien sûr le traité constitutionnel sur l'Europe qui donnera lieu à de nombreux débats cet automne au sein du Parti. Fin de l'université d'été demain à 12h avec le discours de rentrée de François Hollande.
N.B. Les compte-rendus des différents ateliers sont en ligne sur le site national du Parti socialiste.

A propos des Conseils de quartier

En direct de La Rochelle. De nombreux maires ont mis en place des conseils de quartier même lorsque la loi ne les y oblige pas (ils sont obligatoires dans les villes de plus de 80 000 habitants). Ils sont composés d'une douzaine de membres et d'un élu référent qui sert de lien entre le conseil de quartier et la municipalité. Pour chaque quartier, on organise un appel à candidature et lorsque les candidats sont très nombreux, on procède à un tirage au sort. Ce conseil est réuni au minimum deux fois par an : il dispose le plus souvent d'un local et d'un budget propre alloué par la municipalité pour la communication (compte-rendus de réunions) mais aussi parfois pour organiser de manière autonome un évènement spécifique (une fête de quartier par exemple).
Objectifs : enrichir la réflexion des élus, améliorer la conception des projets en tirant parti des compétences propres des citoyens, faire émerger de nouveaux projets, construire une meilleure cohésion sociale à l'échelle du quartier...

Démocratie participative

En direct de La Rochelle. Environ 350 élus ont participé au séminaire d'été organisé par le centre Condorcet. Parmi eux, de nombreux conseillers départementaux et régionaux nouvellement élus. L'un des points communs entre tous ces élus est certainement la volonté de faire réellement participer les citoyens à l'élaboration des projets qui les concernent. Les dispositifs de consultation peuvent être divers, l'important c'est qu'ils fonctionnent et qu'à l'arrivée le projet soit réellement amendé en fonction de ce qui aura été dit.
Un petit exemple parmi d'autres. En Poitou-Charentes, Ségolène Royal s'était engagée sur la gratuité des livres scolaires. Le budget n'autorisait qu'un niveau de classe. La 1ère idée, c'était de s'occuper des terminales afin que tous les élèves aient bénéficié d'un an de gratuité. Après concertation, on s'est aperçu que pour les lycées professionnels, il fallait privilégier la 1ère année puisque de nombreuses fournitures (notamment la boîte à outils) étaient utilisées pendant 3 ans.

Merci au Parisien

J'ai lu ce matin sur internet l'article du Parisien intitulé "Querelle d'élus autour d'une page blanche".
Et ce qui m'a le plus interessée, ce sont les explications de Madame le Maire. Car des explications, nous n'en avions jamais eues ! Nous avons découvert, comme vous tous, la page blanche au début du mois de juillet ! Nous en étions donc réduits aux conjectures : était-ce le titre qui avait déplu ("sous le sable à prix d'or une démocratie en deuil") ? Etait-ce le passage relatant l'exclusion d'un de nos délégués du centre Jules Verne ? Etait-ce l'allusion aux propos d'une employée licenciée ? Apparemment, cette dernière option était la bonne. Nous avons donc appris que pour être publiés, il valait mieux éviter de parler de l'attribution des marchés publics.
N.B. Une menace de censure avait déjà été faite lorsque nous avions envoyé notre dernière tribune sur le chauffage urbain (Puteaux infos avril 2004).

Séminaire des élus socialistes et républicains

Ce séminaire, organisé par le centre Condorcet, du 24 au 26 août à La Rochelle, aura pour thème : " La montée du fait territorial en France et en Europe". L'idée, c'est que l'échelon local prend de plus en plus d'importance et qu'il s'impose auprès des populations comme un niveau d'écoute, de solidarité et d'action.
D'où entre autres ces quelques questions auxquelles nous essaierons de répondre : Quelles formes renouvelées et quels outils pratiques la démocratie participative peut-elle prendre ? Comment démocratiser davantage les pratiques des exécutifs ? Comment éviter de diluer la prise de décision dans une consultation qui, permanente, priverait l'action publique locale d'efficacité à force d'indécision ?
Tout un programme ! (Les frais d'enseignement -660 euros- sont réglés par la collectivité de rattachement.)

Droit à la formation des élu(e)s

Personnellement, je n'ai appris qu'en cours de mandat que j'avais droit à une formation. Pourtant la loi du 3 février 1992 modifiée par la loi n°2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité stipule que : "Les assemblées locales (communes, départements, régions) ont désormais l'obligation de délibérer sur l'exercice du droit à la formation de leurs membres et de déterminer les orientations et les crédits ouverts à ce titre. Chaque année un tableau annexé au compte administratif, récapitulant les actions de formation des élus qui ont été financées par la collectivité, donne lieu à un débat."
Je me dois de signaler qu'aucun débat sur ce thème n'a jamais eu lieu à Puteaux et qu'aucun tableau de ce genre n'est annexé au compte administratif.

En mémoire de Mohamed

Comment ne pas être bouleversé par la mort de ce jeune de quinze ans, tué à coups de batte de base-ball, lundi dernier, devant le supermarché du quartier Pablo Picasso à Nanterre ?
Son crime : avoir légèrement heurté un homme avec son vélo. Son meurtrier : un cuisinier au chômage qui a perdu la tête.
Combien d'hommes ou de femmes brisés par la vie vont encore briser celles d'autres personnes ?
Il est plus que nécessaire de resserrer les liens sociaux afin d'éviter que les gens basculent ou du moins d'être en mesure de les repérer, de les aider quand c'est possible et surtout d'empêcher qu'ils ne passent à l'acte.

LIRE A CE PROPOS L'ARTICLE DE MARIE-LAURE MEYER PUBLIE SUR SON BLOG

Rien ne vaut un départ

Le mercredi 18 août, 3.000 enfants franciliens, réunis par le Secours populaire, ont passé une journée à Ouistreham dans le Calvados. Rien qu'avec cette journée, ils auront des souvenirs plein la tête à raconter à leurs copains à la rentrée. Est-on bien sûr que tous les enfants de Puteaux sont partis au moins un jour ? S'ils disent simplement qu'ils sont allés à Puteaux-plage, ça n'aura pas le même effet.
N.B. Un enfant sur trois ne part pas en vacances.