Collèges : Maréchal Leclerc en déroute

Ce magnifique collège qui a ouvert ses portes à Puteaux début 2001 semble bien mal en point. D'abord conçu pour 900 élèves puis modifié pour en accueillir 600, il en accueille aujourd'hui 750.
Non seulement les personnels ATOSS qui s'occupent notamment de l'entretien n'ont été prévus en conséquence mais les postes de trois CES (contrat emploi solidarité) ont été supprimés. D'où une surcharge de travail impossible à assumer.
Par ailleurs, les défauts de construction sont nombreux : des procès sont en cours et le coût des travaux de réfection a été si élevé l'an dernier qu'on a averti la direction qu'il n'y aurait plus aucun crédit cette année !
De plus, le Conseil général s'obstine à vouloir toujours poser le même genre de fenêtres (nous avons les mêmes au collège des chenevreux à Nanterre construit il y a près de dix ans). Ces fenêtres à double ouverture ont la particularité soit de se décrocher, soit de ne plus s'ouvrir. Les salles bien exposées se trouvent transformées en étuves !
Enfin, on peut noter que de nombreuses vitres sont touchées par des jets de cailloux. Malveillance ? Pas du tout. Selon toutes probabilités, il s'agirait de cailloux projetés par les voitures circulant sur le boulevard circulaire ! Il serait temps de protéger les élèves !
Ce collège n'a toujours pas été inauguré. Est-ce parce qu'on se rend compte en haut lieu que c'est un beau ratage ? Pauvre Maréchal Leclerc, il ne méritait pas ça !