Nous avons retrouvé ce matin nombre de Putéoliens que nous n'avions pas eu l'occasion de croiser depuis notre dernier tractage début juillet et ce fut un réel plaisir.
Notre tract De nouveaux logements sociaux sont nécessaires à Puteaux reprenait pour l'essentiel ce que j'avais écrit à ce sujet sur ce blog.
La majorité connaissait donc nos arguments : ce qui était en revanche surprenant, c'était de lire dès samedi sur un site de la majorité que nous allions distribuer un tract ! Mieux ce tract était critiqué avant même qu'il n'ait été distribué ! (1)
De fait, nous avons retrouvé les militants de l'UMPuteaux sur le marché avec un tract minimaliste (7 phrases) dénaturant nos arguments.
Nous n'écrivons pas que la majorité va détruire des HLM ! Le seul exemple est celui de la rue des fusillés mais le relogement des habitants est prévu dans la ZAC des Bergères (2). Ce qui est détruit en revanche, ce sont des immeubles qui comptaient des logements sociaux "de fait". Le meilleur exemple, ce sont les immeubles de la rue Delarivière Lefoullon où l'on trouvait encore des loyers loi de 48 !
Les plus modestes ne sont pas forcément dans les HLM, ils sont aussi dans ces vieux immeubles que l'on détruit tous les jours. Il n'est pas normal que leurs habitants soient relogés à Nanterre ou à Bagnolet. On ne réussira pas la mixité sociale si on envoie toujours les mêmes aux mêmes endroits.
Pour garder la même population à Puteaux, ce n'est plus 35% de logements sociaux dont nous avons besoin mais au minimum 40 %. N'en déplaise à la majorité, les 20% imposés par la loi sont un minimum et non un maximum. Certaines villes ont jusqu'à 75 % de logements sociaux !
Par ailleurs, nous précisons bien que nous souhaitons de petites unités pour ces logements plus un contingent de 20% dans toute nouvelle construction. Alors qui parle de "fleuve de béton" ?
Mise à jour du 02/12/09 : (1) Nous avons appris depuis que l'un de nos e-mails avait été piraté...
(2) Au final, la résidence des Bergères rue des fusillés a été sauvée. Les locataires craignaient à juste titre que les loyers dans les futurs logements sociaux de la ZAC soient plus élevés. La mairie a donc renoncé ce qui était d'autant plus nécessaire que les élections municipales approchaient. En revanche, d'autres logements sociaux ont été détruits rue Eichenberger devant le marché. A la place, un parking devrait être prochainement construit.