Nadine Jeanne, ex-élue de Puteaux

Souvenirs, souvenirs … un spectacle à Puteaux et une exposition à la BNF

Jusqu’au 31 décembre 2004, vous pouvez redécouvrir à la Bibliothèque nationale de France, quai François Mauriac, cent ans de chanson française, de l’exposition universelle de 1900 à l’an 2000. Mais pour les adhérents de la SHALP (1), ce titre évoque aussi un spectacle donné le samedi 20 et le dimanche 21 novembre 1999 au Palais de la culture à Puteaux.

Je faisais alors partie de cette association et nous avions monté ce spectacle pour évoquer les évènements et les chansons qui avaient marqué le XXème siècle. Mireille –une des retraitées les plus dynamiques que je connaisse- s’occupait des chansons, Nathalie des recherches documentaires et je rédigeais les dialogues. Sur scène nous étions 13 acteurs-chanteurs accompagnés au piano par Monsieur Gassot, directeur du Palais de la culture. Toutes les générations étaient représentées et l’âge variait de 7 à 77 ans ! Un bel exemple de travail intergénérationnel. Malgré la faiblesse de nos talents –nous n’étions que des amateurs- je me souviens du plaisir des spectateurs qui s’amusaient de nos petites défaillances et qui surtout reprenaient en chœur toutes les chansons. Une vraie communion avec le public.

Mais pour la municipalité, il était impossible qu’une conseillère d’opposition continue à faire partie de l’association et l’un de mes amis, responsable de la section littéraire, a également été prié de partir. Je le regrette pour lui -qui s'y était beaucoup investi- et pour moi mais je pense servir mieux ma ville à la place que j’occupe actuellement. Toutefois, je reste une passionnée de chansons car comme le disait Mathilde dans La femme d’à côté, un film de François Truffaut : « J’écoute uniquement les chansons parce qu’elles disent la vérité… »

(1) Société historique, artistique et littéraire de Puteaux

Les emplois tremplin : c'est parti !

Jean Paul Huchon s’y était engagé pendant la campagne des régionales de mars dernier. C’est dorénavant effectif : le Président de la Région Ile-de-France a fait voter en séance plénière du 28 octobre 2004 la création de 10.000 emplois-tremplins d’ici 2010, dont 1.000 dès 2005.
C’est, pour Jean-Paul Huchon, Président de la Région Ile-de-France, Daniel Brunel, Vice-président chargé de la formation professionnelle, du développement économique et de l’emploi et Francine Bavay, chargée du développement social, de l’économie sociale et solidaire, de la santé et du handicap, "une réponse concrète à une situation d’urgence sociale", rendue nécessaire avec la fin programmée par l’Etat des emplois-jeunes et de la dégradation de la situation économique.

Un appel d'Amnesty international en faveur des femmes mexicaines

Depuis dix ans, à Ciudad Juárez (ville frontière avec les Etats Unis) et à Chihuahua, capitale de l'état du même nom, des femmes sont enlevées et assassinées. Plus de 370 selon Amnesty international qui précise qu' au moins 137 victimes portaient des marques de sévices sexuels et que, dans un grand nombre de cas, elles avaient été enlevées puis avaient subi des violences extrêmes.
Au cours des dix dernières années, les autorités de l’état de Chihuahua n’ont rien fait pour empêcher ces homicides ou traduire en justice leurs auteurs présumés, notamment dans les affaires à caractère sexuel. Un certain nombre de suspects ont été arrêtés et, bien que beaucoup aient passé plusieurs années en prison, un seul a été condamné.
Pour que ces meurtres cessent et que leurs auteurs soient condamnés, n'hésitez pas à signer l'appel sur le site d' amnesty international.

Ecoles de Puteaux : nouveaux délais pour les travaux prévus à l'école Parmentier

Un projet relatif à l'extension et à l'aménagement des locaux de l'école Parmentier a été approuvé (à l'unanimité) en Conseil municipal le 23 juin 2003. Il faut savoir que dans cette école un préfabriqué installé dans la cour sert depuis longtemps de salle de classe. Un avis d'appel à la concurrence a été expédié le 31 juillet 2003 et quatorze sociétés ont remis un dossier de candidature. On pouvait donc penser que nous étions en bonne voie.

Or, dans la rubrique "Tous les chantiers avancent, tous les dossiers progressent", nous apprenons par une question qui sera débattue au prochain conseil qu'il n'en est rien. Sur les cinq équipes retenues par la commission d'appel d'offres, aucune ne fait l'affaire. Leurs propositions sont rejetées "en raison de projets architecturaux ne s'intégrant pas dans l'environnement urbain concerné". Il est donc proposé au conseil municipal d'adopter un nouveau dossier de consultation de concepteurs et d'autoriser le maire à lancer la consultation par voie de concours de maîtrise d'oeuvre sur esquisse.

Je ne sais pas si vous avez la même impression que moi mais il me semble qu'il y a des chantiers qui avancent plus vite que d'autres et que pour les crèches et les écoles on est plutôt dans la catégorie lente. J'avais eu une explication pour les crèches, j'espère en avoir bientôt une pour cette école.

Ville de Puteaux contre la société SEA LE CLUB : Charles Ceccaldi demande un avocat

J'ai reçu ce matin en recommandé les dossiers du prochain Conseil municipal qui se déroulera le mercredi 3 novembre à 19h. La question 34 nous propose de prendre en charge sur le budget communal les frais engagés pour la défense de Charles Ceccaldi-Raynaud dans l'affaire qui oppose la Ville de Puteaux à la société SEA LE CLUB.

"Par l'intermédiaire de G.Garino, maire-adjoint, la Commune a porté plainte suite à la soustraction de matériel appartenant à la Ville de Puteaux hors de l'enceinte des tennis de l'île, dont le club house était géré par la société SEA LE CLUB. Charles Ceccaldi-Raynaud, en sa qualité de maire à l'époque des faits, doit être entendu comme témoin par Madame Cornier, juge d'instruction (...), dans le cadre d'une procédure en dénonciation calomnieuse." Dans ce cadre, il demande l'assistance d'un avocat. Bizarre pour un avocat ? J'apprends à cette occasion qu'un témoin peut lui aussi avoir un avocat. Si chaque témoin fait de même, il doit y avoir embouteillage dans le prétoire.

Nous ne savons pas encore combien nous coûtera ce nouvel avocat. Ce que nous savons, en revanche, c'est que nous avons été privés d'un restaurant bien agréable où les réservations étaient prises longtemps à l'avance et que c'est un beau gâchis. Voyez ce que c'est devenu depuis !

N.B. Maître Pichon, qui défend G.Garino, a présenté une facture en date du 9 septembre 2004 d'un montant de 2392 euros.

Santé environnementale en Ile-de-France

Le 22 octobre 2004, la Région Ile de France, en partenariat avec l’association Fondation Sciences Citoyennes, a ouvert un débat internet sur la "santé environnementale", pour contribuer à réduire le poids des maladies chroniques liées à l’environnement. Les internautes ont trois mois, à compter du 22 octobre, pour participer au débat régional sur le site : www.debatse.org

La majorité de Puteaux et ses coups tordus ou Le petit Guide de l'opposant

Etes-vous susceptible de vous mettre en colère lorsque vous êtes accusé à tort ? Etes-vous capable de vous énerver si vous êtes refoulé sans raison d’une manifestation publique ? Si oui, n’entrez pas dans l’opposition sinon vous serez piégé à coup sûr.

Cette mésaventure est arrivée à Pascal, jeune homme extrèmement "bien élevé", qui pratiquait depuis deux ans des activités au centre Jules Verne (batterie, poterie…) et qui au lendemain des élections cantonales apprend qu’il en est exclu. Il demande des explications : on l’accuse, sans le moindre début de preuve bien sûr, d’avoir volé une caisse de batterie ! Comme il avait été l’un de mes délégués lors des élections, il comprend la manœuvre, il s’emporte et parle de "méthodes fascistes". Gagné ! La municipalité peut désormais l’exclure pour injures !

Une mésaventure similaire était arrivée à Monique, invitée à la soirée de l’ADSL organisée conjointement par France Télécom et la municipalité de Puteaux. Je sors de la Mairie, j’embrasse sa fille, l’une de mes anciennes élèves, et je pars. J’apprends ensuite que toute la famille a été refoulée. Elle demande des explications : on lui parle de plan vigipirate. Monique qui a ses invitations en main s’énerve et s’écrie : "Est-ce qu’on a la tête de terroristes arabes" ? Bingo ! La municipalité a pu la poursuivre pour "propos racistes" !

Je pourrais multiplier les exemples mais qui ne voit, avec ces quelques faits, le but de la manœuvre à savoir décourager un maximum de Putéoliens de nous rejoindre et nous empêcher de trouver qui que ce soit pour surveiller les scrutins... Savez-vous que lors des dernières cantonales, lorsque Pierre Aubry est entré dans un bureau de vote, il n’y avait sur la table ni mes bulletins, ni les siens ?
Pour que la démocratie soit respectée à Puteaux, ne vous laissez pas faire et rejoignez-nous malgré tout : plus nous serons nombreux et moins ce genre de méthodes pourra être utilisé. En attendant, en toutes circonstances, gardez votre calme !

N.B. Même si vous ne proférez pas d’insultes, on peut vous accuser de l’avoir fait. Là encore, ne vous démontez pas. C’est une manœuvre pour vous amener à en proférer.

Carlos Fuentes : une colère mexicaine contre Bush

Carlos Fuentes, écrivain et ancien professeur de littérature à Harvard, vit entre Londres et le Mexique. Ses chroniques Contre Bush sont aujourd’hui traduites et publiées en France. A cette occasion le Monde a publié, le 22 octobre, une interview de ce jeune homme de 75 ans.

A propos de George Bush, Carlos Fuentes ne fait pas dans la nuance : "bête", "pervers", "aveugle"- entre autres adjectifs peu flatteurs. Il le compare à "un cow-boy" buté, à "une marionnette" erratique, à "un crabe qui suit son sentier réactionnaire, tête baissée et à reculons". Il dénonce son "chauvinisme primaire", son "arrogance démesurée", son "patriotisme impérial". Caricatural ? "Non, pas du tout. Il suffit de l'écouter, d'entendre la pauvreté de son vocabulaire. Il répète quelques platitudes, quelques phrases apprises par cœur. Monsieur Bush, ce n'est pas un être pensant".

Carlos Fuentes ne reconnaît pas - ce qui l'attriste - l'Amérique admirée et aimée, meurtrie par le 11-Septembre, mais aujourd'hui dévoyée à ses yeux par l'administration Bush, "avec ce bonhomme encerclé par un groupe de paléotrotskistes convertis au néoconservatisme (la brigade Wolfowitz)" et désireux d'imposer "l'empire mondial nord-américain". Il fustige la guerre en Irak, "illégale, immorale, illégitime", voulue par "Bush et ses sbires" qui ont "menti au monde entier". Il fulmine à l'idée que ce président mal élu, dont l'équipe, dominée par les "pétroliers" texans, "dégage une forte odeur d'essence", ait laissé s'installer au pouvoir les intérêts les plus réactionnaires avec la bénédiction de "l'extrême droite fondamentaliste".

Aux USA et ailleurs : la propagande fait rage

Où est la vérité ? Où est le mensonge ? Où commence la manipulation ? La propagande remplace de plus en plus souvent l’information et met en péril la démocratie. Rappelez-vous les images de faits divers sordides continuellement diffusées sur les chaînes de la télévision française durant la campagne des présidentielles. Mais les maîtres en la matière restent les Etats-Unis ainsi que le démontre, entre autres, Ignacio Ramonet dans Propagandes silencieuses (Folio actuel).

Souvenez-vous, le 12 septembre 2002, Georges Bush déclarait devant l’assemblée générale de l’ONU : "l’Irak entretient des liens étroits avec le réseau terroriste Al-Qaida et menace la sécurité des Etats-Unis parce qu’il possède des armes de destruction massive (ADM)"- une expression terrifiante forgée par ses conseillers en communication. Des accusations qui furent répétées inlassablement pendant plus de six mois afin de convaincre les américains et leurs alliés d’entrer dans cette guerre.

On a appris depuis qu’il n’y a jamais eu ce type d’armes en Irak et l’un des responsables a avoué que la décision de mettre en avant la menace des ADM, pour justifier une guerre "préventive" contre l’Irak avait été adoptée pour des "raisons bureaucratiques" : "Nous nous sommes entendus sur un point, a-t-il précisé, les armes de destruction massive, parce que c’était le seul argument sur lequel tout le monde pouvait tomber d’accord". (1)

Selon Mme Jane Herman, représentante démocrate en Californie, nous serions en présence de "la plus grande manoeuvre d’intoxication de tous les temps". (2)

Conseil général des Hauts-de-Seine : le questionnaire de vos élus socialistes

Le Président du Conseil général, Nicolas Sarkosy, a décidé d'envoyer un questionnaire à tous les Altoséquanais pour leur demander leur avis sur les priorités à donner à l'action du département. Cette opération aurait pu paraître louable si elle avait été menée dans la transparence et si tous les groupes avaient été associés -comme ils l'avaient demandé- à l'élaboration du questionnaire. Ce qui bien sûr n'a pas été le cas. Les élus se sont retrouvés avec un questionnaire déjà ficelé et dont les questions induisent largement des réponses de nature à légitimer les choix ultra-libéraux déjà faits par le nouveau Président.

En réponse à cette démarche manipulatrice et pour connaître réellement votre avis, les élus socialistes vous invitent à répondre à un autre questionnaire intitulé "Les vraies questions que N.Sarkosy ne veut pas vous poser". Nous le distribuerons aujourd'hui et demain sur les marchés de Puteaux.