A bien des égards, le fonctionnement de la ville de Puteaux ressemble à celui du Paris de l’ère Chirac-Tibéri. Tout le monde peut constater aujourd’hui à quel point Bertrand Delanoë a réussi à restaurer l’image de la ville et à rétablir transparence et légalité. Il serait trop long d’évoquer ce qu’il accompli en moins de 4 ans. Je me contenterai de rappeler quels furent ses premiers gestes car soyez sûrs que nous nous en inspirerons le moment venu :
- la nomination d’un nouveau directeur des affaires juridiques (une demi-douzaine d’instructions judiciaires encerclait l’Hôtel de Ville sur des dossiers liés à la gestion antérieure)
- les rapports de l’inspection générale des services sont rendus publics (jusque là, les rapports étaient remis confidentiellement au maire et à lui seul)
- la réduction de moitié du parc automobile réservé aux fonctionnaires et aux adjoints (les déplacements professionnels sont désormais pris en charge par un pool de voitures)
- la renégociation de différents contrats (économie de 30 millions d’euros…)
- la modification du mode d’attribution des logements et des places en crèches : institution de commissions pluralistes, ouvertes à l’opposition et au monde associatif. Ce sont elles qui organisent désormais ces attributions sur la base de critères connus de tous.
- le lancement des premiers couloirs de bus
- le lancement d’un plan de création de 4500 places de crèches en six ans (en 3 ans, le cap des 2500 était atteint)
- la mise en place de 121 conseils de quartier pour discuter des problèmes locaux : ceux-ci ont notamment formulé 11 350 propositions qui ont été intégrées dans le futur Plan local d’urbanisme.
Delanoë, ce n’est pas seulement des opérations festives et culturelles (« Paris-plage », « Nuit blanche »…), c’est surtout une démocratie et une justice sociale en marche.
Et un climat régénéré qui donne vraiment envie de faire la fête !
" De notre capacité collective à affronter les questions difficiles dépendent aussi la qualité et l'intérêt de notre débat public. Il faut bien l'avoir à l'esprit, à l'heure où restaurer la confiance des citoyens constitue un objectif majeur. Ici, la dimension éthique entre en jeu. A Paris, les citoyens l'ont exprimé avec une force particulière en mars 2001. Après plusieurs années d'une gestion opaque et clientéliste, marquée par des dérives insupportables, ils ont dit stop. L'aspiration démocratique était palpable."
Bertrand Delanoë La vie, passionnément Editions Robert Laffont
A nous maintenant de dire STOP !