Nadine Jeanne, ex-élue de Puteaux

Puteaux-procès : communications et questions

Les questions 25 et 26 du Conseil municipal du 30 novembre portent sur la prise en charge par la commune des frais de justice engagés pour la défense de Charles Ceccaldi-Raynaud et de Madame le Maire.

Notre ancien maire doit être entendu par Monsieur Philibeaux, premier juge d'instruction près le TGI de Nanterre, dans le cadre d'une information ouverte pour diffamation publique. L'audition est fixée au 2 décembre 2004. Notre nouveau maire sera entendue à la même date dans le cadre de cette même procédure.

Autres procès :
- Puteaux c/ SEA Le club (Affaire Mr Garino) : 2093 euros pour Maître Pichon (1)
- Puteaux c/ Courbevoie : 3558 euros pour Maître Garreau
- Puteaux c/ Cabinet Guidicelli : 897 euros pour Maître Pichon
- Puteaux c/ Léon Grosse : 897 euros pour Maître Pichon
- Puteaux c/ Préfet des Hauts-de-Seine : 1196 euros pour SCP Huglo-Lepage
- Puteaux c/ Selarl Biosmose : 1495 euros pour Maître Pichon
- Puteaux c/ Malcoste : 2750, 80 euros pour Maître Garreau
Par ailleurs, la Commune a saisi Maître Claude d'une assignation au fond devant le TGI afin de faire valider la résiliation du bail commercial de la société ARPEM située dans un immeuble communal 19, rue Moulin. Celui-ci présente un mémoire de 1794 euros.

(1) Cette facture comprend la préparation à l'audition avec le juge d'instruction, l'assistance lors de l'audition avec le juge d'instruction et la réunion en mairie.

Puteaux et ses fastes : 1000 euros par tête pour une soirée

Nouveau ! La Municipalité (1) se propose d'organiser une soirée pour les responsables de service, "répondant ainsi aux souhaits de faciliter l'intégration des nouveaux cadres et de renforcer les relations cordiales qui unissent les élus et le personnel communal, tout en les remerciant du travail effectué au service des administrés".
Cette prestation concernera 200 personnes environ pour un coût estimatif de 200.000 euros HT environ. Tout cela pour une soirée champenoise (en Champagne) avec visites, dégustations et animations musicales !
Nous avons le plus profond respect pour le travail des responsables de service mais franchement ça fait cher de la coupe de Champagne ! ça m'écoeure rien que d'y penser : mille euros, c'est ce que gagne un "smicard" en un mois (2). Alors, un peu de décence.

(1) CM du 30 novembre : Question n°9
(2) SMIC : 1286,09 salaire mensuel brut en euros

Rectificatif : Lors du conseil municipal, nous avons appris que le montant annoncé dans le dossier était erronné : il s'établirait autour de 90.000 euros HT, soit 450 euros environ par convive. Ce qui reste exorbitant. (01/12/04)

Livres : Balzac et la petite tailleuse chinoise

Les régimes totalitaires détestent les livres. L'Histoire nous en fournit des exemples tragiques : des autodafés du IIIème Reich à la révolution culturelle du Président Mao.
Les romans de politique fiction n'ont pas manqué d'évoquer cette haine de 1984 de George Orwell, de Farenheit 451 de Ray Bradbury à Globalia de Jean-Christophe Rufin. En effet, les livres sont dangereux : ils permettent de réfléchir par soi-même et d'imaginer qu'une autre vie est possible. Bref d'échapper à la propagande.
Balzac et la petite tailleuse chinoise de Dai Sijie montre bien ce pouvoir de la lecture et comme par hasard c'est dans la revue Al&a, la revue des "dissidents" de la SHALP (1), que j'avais fait paraître, en décembre 2001, une critique de ce livre.

Urbanisme à Puteaux : exigeons la publication des résultats des études menées

Plus d'un an après la publication du fascicule contenant les orientations décidées en matière d'urbanisme par la municipalité, nous ne connaissons toujours le résultat des études menées dans ce cadre ! Joëlle Ceccaldi avait déjà déclaré qu'elle ne nous communiquerait pas le résultat de celles réalisées par l'université Paris VII pour un montant de 60.000 euros sans en préciser la raison. Et depuis toujours rien !

Sachez que ce n'est pas le cas ailleurs. A Suresnes, par exemple, la municipalité a publié un dossier consacré aux diagnostics effectués par plusieurs bureaux d'études et la municipalité pour l'aménagement du centre de Suresnes dans son magazine de juillet 2004. De même, Vanves a publié dans son magazine de juillet/août le point sur l'étude menée par la municipalité, la société BAPH et le cabinet Arte Charpentier sur la redynamisation du centre Saint-Rémy.

Est-ce à dire que la municipalité de Puteaux ne fait effectuer ni diagnostics, ni études ? Ou bien faut-il comprendre qu'elle ne veut pas en divulguer les résultats ? Une situation intolérable qui empêche les citoyens et leurs élus de prendre la vraie mesure des enjeux !

Violences faites aux femmes

Partout dans le monde, les femmes se lèvent pour dire non à la régression de leurs droits et à l’offensive de tous les intégrismes qui les enferment dans un statut d’éternelles mineures.
Jila Izadi, jeune iranienne de 13 ans, a été condamnée à mort par lapidation pour avoir eu des relations sexuelles. Cette ignominie s’est passé à Marivan, une ville du Kurdistan iranien, quelques semaines après la pendaison au crochet d’une grue d’une autre jeune fille iranienne de 16 ans accusée «d’actes incompatibles avec la chasteté » Jila, n’en réchappera pas si nous ne nous ne mobilisons pas !
La solidarité se doit d’être internationale, mais elle doit aussi s’exercer en France, et pour cause !
Ghofrane, 23 ans, a été tuée à coups de pierres dans un terrain vague dans la région de Marseille, le 17 octobre 2004, pour avoir osé dire NON aux avances d’un garçon !
Et ce n’est pas tout !
Khadija, 34 ans, a été égorgée par son mari sur la place publique à Limoges, pour avoir osé demander le divorce.
Lire la suite sur le site de l'association Ni Putes, Ni Soumises

Le Parti socialiste s’associe à la manifestation unitaire contre les violences sexistes du 27 novembre et appelle le plus grand nombre à y participer. RV à 14h30 Place de la Bastille.

Réduction des inégalités : DSK propose d'"investir dans les bébés"

L'école n'offre pas les mêmes chances de réussite à tous et ce ne sont pas les mesurettes de François Fillon qui y changeront quelque chose. Dominique Strauss-Kahn aborde le problème en amont et demande un investissement majeur en faveur de la petite enfance.

Investir en amont, « investir dans les bébés », pour soutenir les enfants dès le plus jeune âge est une nécessité parce que les inégalités sont massives à cet âge, entre les enfants sollicités activement par leurs parents et ceux qu’on abandonne à la télévision. Or, Gosta Esping Andersen l’a montré : la capacité à apprendre suppose un « capital cognitif » qui s’acquiert principalement entre 0 et 6 ans.

Investir en amont, c’est aussi empêcher que la pauvreté des parents n’affecte leurs enfants, parfois avant même la naissance. La pauvreté expose les mères à mettre au monde un enfant prématuré ou de faible poids, c’est-à-dire un enfant beaucoup plus fragile que les autres et beaucoup plus exposé à des problèmes cognitifs.

Fonds de solidarité d’Ile de France : la tentative manquée de Patrick Balkany.

Ce fonds destiné à aider les communes franciliennes les plus pauvres est alimenté par une contribution des communes dont les bases d’imposition dépassent 3,5 fois la moyenne nationale : donc entre autres Puteaux, Levallois, Neuilly…
La majorité municipale de Puteaux n’a pas manqué de critiquer continuellement ces versements allant même jusqu’à augmenter nos impôts locaux pour les compenser (+2,8 % en 2003) plutôt que d’éviter le gaspillage.
Quant au maire de Levallois, Patrick Balkany, il a fait une tentative originale. Il est arrivé à l’assemblée nationale vendredi 19 peu après minuit au moment où s’achevait l’examen du budget 2005 devant une vingtaine d’élus. Objectif : faire passer un amendement amenant à effectuer le calcul sur la moyenne régionale (sensiblement supérieure) ce qui aurait dispensé de cette contribution les communes dotées du plus fort potentiel fiscal !

Malheureusement pour Monsieur Balkany, il y a aussi des maires de droite à la tête de villes pauvres et la proposition a fait long feu. Ses propos furent alors dignes d’une des plus belles envolées de Charles Ceccaldi-Raynaud à ce sujet : «Les villes qui gèrent bien en ont assez d’être tondues pour aider les élus de gauche qui gèrent mal la leur et la donner aux Restos du cœur». (Le Monde 22.11.04)
Ce pauvre Monsieur Balkany doit avoir bien du mal à gérer la sienne…

Le site ps-puteaux.com relooké

Le site ps-puteaux.com qui a été créé à l'été 2002 retrouve une nouvelle jeunesse. Dans un cadre plus aéré, vous y retrouvez les rubriques habituelles : Actualités, Dossiers, Vos élus...
Notre nouveau webmaster a également mis en ligne le tract que nous avons distribué ce week-end, sur le marché des Bergères comme sur le marché Chantecoq, sur la situation dans les écoles de Puteaux.
Enfin, n'hésitez pas à faire un tour dans le dossier "Bilan de la législature Jospin". Vous y trouverez des mesures dont nous n'avons pas su faire la publicité -notamment dans le domaine de la sécurité- et qui ont profité à d'autres... Savoir faire est une chose, faire savoir en est une autre. Nous avons péché dans ce second domaine mais certainement pas dans le premier contrairement à ce que la propagande qui s'est déversée sur nos écrans début 2002 a laissé entendre.

Bertrand Delanoë : un Maire exemplaire

A bien des égards, le fonctionnement de la ville de Puteaux ressemble à celui du Paris de l’ère Chirac-Tibéri. Tout le monde peut constater aujourd’hui à quel point Bertrand Delanoë a réussi à restaurer l’image de la ville et à rétablir transparence et légalité. Il serait trop long d’évoquer ce qu’il accompli en moins de 4 ans. Je me contenterai de rappeler quels furent ses premiers gestes car soyez sûrs que nous nous en inspirerons le moment venu :

- la nomination d’un nouveau directeur des affaires juridiques (une demi-douzaine d’instructions judiciaires encerclait l’Hôtel de Ville sur des dossiers liés à la gestion antérieure)
- les rapports de l’inspection générale des services sont rendus publics (jusque là, les rapports étaient remis confidentiellement au maire et à lui seul)
- la réduction de moitié du parc automobile réservé aux fonctionnaires et aux adjoints (les déplacements professionnels sont désormais pris en charge par un pool de voitures)
- la renégociation de différents contrats (économie de 30 millions d’euros…)
- la modification du mode d’attribution des logements et des places en crèches : institution de commissions pluralistes, ouvertes à l’opposition et au monde associatif. Ce sont elles qui organisent désormais ces attributions sur la base de critères connus de tous.
- le lancement des premiers couloirs de bus
- le lancement d’un plan de création de 4500 places de crèches en six ans (en 3 ans, le cap des 2500 était atteint)
- la mise en place de 121 conseils de quartier pour discuter des problèmes locaux : ceux-ci ont notamment formulé 11 350 propositions qui ont été intégrées dans le futur Plan local d’urbanisme.

Delanoë, ce n’est pas seulement des opérations festives et culturelles (« Paris-plage », « Nuit blanche »…), c’est surtout une démocratie et une justice sociale en marche.
Et un climat régénéré qui donne vraiment envie de faire la fête !

Urbanisme à Puteaux : l'ère du mépris

Nous avons déjà souligné l’absence d’information et l’absence de concertation sur les projets envisagés par la municipalité. Tout ce que nous avons obtenu ce sont de petits plans enfantins dessinés dans Puteaux-infos (sans même la mention des noms de rue !).
Mais qu’y a-t-il derrière ces jolis petits dessins ? Qui connaît la réalité de l’existant ? On se garde bien de nous en parler. On a un projet, on détruit. Circulez, il n'y a rien à voir.
Sait-on par exemple qu’aux Bergères, le projet actuel entraînera la fermeture de petites entreprises qui emploient des dizaines de salariés ? Ces entreprises sont pour la plupart en lisière de la ZAC : pourquoi ne pas les conserver ?
Sait-on que le projet actuel a déjà entraîné la fermeture d’une pension pour travailleurs retraités ? Ils ont trouvé refuge dans un hôtel rue des rosiers et sont maintenant en attente d’un hypothétique relogement en HLM.
Sait-on ce que vont devenir les locataires de la résidence HLM de la rue des fusillés en attendant que les nouveaux logements sociaux soient construits dans la ZAC ? Va-t-on murer peu à peu leur immeuble au gré des départs comme on l’a fait rue Delarivière Lefoullon ? Espère-t-on que progressivement ils s'en aillent ailleurs ?
Et que peut penser le propriétaire d’un petit pavillon lorsqu’on veut détruire sa maison pour la remplacer par un espace vert quand dans le même quartier on construit une villa sur un terrain libre de toute occupation ? Ne pouvait-on déplacer l'espace vert ?
Derrière les jolis petits dessins, il y a des réalités humaines que la Municipalité veut ignorer. D’ailleurs pourquoi s’en soucier puisque les habitants qui restent n’ont généralement pas les moyens de se défendre ?
Nous avons effectivement « une autre idée de la ville ». On n'exproprie pas sans proposer un relogement équivalent. On ne se contente pas de négocier "à l'amiable" avec le propriétaire d'un immeuble : on s'intéresse au devenir des locataires surtout lorsqu’il s’agit de personnes âgées ou de personnes modestes.

Nous appelons tous les expropriés et futurs expropriés et tous les locataires des immeubles que l'on envisage de démolir à s’organiser et nous appelons tous les Putéoliens à se montrer solidaires. Exigeons de la Municipalité qu'elle précise ce qu'elle fait disparaître, qu’elle expose et justifie clairement ses projets et qu’elle s’engage à traiter humainement les personnes concernées. Qu’au moins notre richesse insolente serve à adoucir le sort des plus modestes !