Il n'y a pas d'âge pour s'impliquer dans la vie publique mais nos "aînés" ont un grand avantage sur les autres "catégories" de la population : ils ont du temps et de l'expérience. Beaucoup souhaitent donc se faire entendre : "Nous, que l'on appelle "les seniors", sommes loin de cesser toute activité une fois la retraite arrivée, bien au contraire. Nous tenons une place à part entière dans notre société et entendons bien être des acteurs incontournables tout particulièrement au sein de la vie locale".
En Belgique, il existe depuis longtemps des conseils consultatifs pour les seniors et cette structure mériterait de se développer en France. C'est du moins ce qu'ont pensé des seniors isséens qui, lors de l'année internationale des personnes âgées en 1999, ont émis l'idée de la création d'un conseil communal des aînés sur le modèle du conseil communal des jeunes. C'est maintenant chose faite depuis le 17 octobre 2001. Pour connaître leurs activités et leurs projets, vous pouvez consulter leur site internet.
Si l'idée est séduisante, il faut cependant rappeler que l'objectif des conseils consultatifs est de donner la parole à ceux qui n'ont pas (encore) le droit de vote. C'est notamment le cas des jeunes de 13 à 18 ans pour lesquels nous demandons à la majorité de Puteaux la création d'un conseil depuis le début de notre mandat. C'est également le cas des étrangers même lorsqu'ils sont installés depuis longtemps dans nos villes. C'est pourquoi d'ailleurs la Ville de Paris a mis en place un conseil consultatif des étrangers. Il existe aussi les conseils consultatifs de quartier qui permettent à tous les habitants de faire des propositions et d'intervenir sur les projets qui concernent à la fois leur ville et leur quartier (conseils où d'ordinaire les jeunes retraités sont très actifs).
On peut souhaiter que ces instances se multiplient mais il ne faudrait pas que ce soit au détriment d'autres instances : associations, partis politiques qui sont eux aussi des lieux de citoyenneté.
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