Entreprises vouées à la démolition :
- N°19, rue du moulin : Société Arpem
- N°7/9, rue du moulin : Société Inox Aspect
- N°57, rue Bernard Palissy : Société Américo Automobile
L'immeuble de bureaux situé à la pointe sud de l'îlot du moulin (en jaune) n'est pas touché.
Trois restaurants encore en activité devraient disparaître :
- La Chaumière sur le rond-point
- O Luar da note à l'angle de l'avenue du général De Gaulle et de la rue du moulin : nouveau square des Champs Moisiaux (en vert)
- L'étoile de Taroudant sur l'avenue du président Wilson.
Question : Y a -t-il, en matière de ZAC, un texte obligeant à tout détruire. Ne pouvait-on élaborer un projet permettant de conserver quelques éléments de l'ancien quartier, notamment ceux qui sont source d'emplois ?
Un hôtel-restaurant situé au N° 178 rue de la République a été fermé cet été. Les clients de cet hôtel étaient des retraités installés là depuis fort longtemps : à ma connaissance, la propriétaire leur a annoncé au mois de janvier que l'hôtel était vendu et qu'ils avaient deux mois pour quitter les lieux. Apparemment, personne ne s'est inquiété de leur sort : il est vrai que rien du point de vue légal n'oblige la municipalité (qui a acheté cet hôtel) à s'en préoccuper. Seul un "client" très handicapé a pour l'heure été relogé par la ville.
La résidence des Bergères (8 étages) est vouée à la démolition ainsi que d'autres pavillons et immeubles encore habités. Pour les propriétaires, l'objectif est de recevoir de la Municipalité une somme leur permettant de retrouver un bien équivalent ailleurs (Pour l'instant, ce n'est pas le cas). Pour les locataires de la résidence HLM des Bergères, leur souhait est d'être relogés dans les "petites unités de logements sociaux" prévues dans la ZAC (espérons qu'il y aura de la place pour tout le monde), quant aux autres locataires, je crains qu'on ne les envoie gentiment "se faire voir ailleurs" à Nanterre par exemple ou dans tout autre ville un peu plus accueillante aux plus modestes.