La pratique de la "vente à la découpe" se développe de manière spectaculaire dans les grandes agglomérations. Des investisseurs peu scrupuleux (compagnies d'assurance, banques, sociétés foncières...) cèdent des pans entiers de leur patrimoine locatif. A Puteaux, nous en avons plusieurs exemples.
Le mouvement s'est amplifié en 2000, sous l'effet de la flambée des prix de l'immobilier. Pour la seule ville de Paris, la hausse atteint 83% dans l'ancien, entre 2000 et 2004. Belle aubaine pour les propriétaires soucieux d'engranger des profits. A charge pour les locataires de faire leurs valises, faute de pouvoir racheter leur habitation.
Comment dans ces conditions maintenir un objectif de mixité sociale ? Des discussions sont actuellement en cours sur ces pratiques à la commission nationale de concertation, qui réunit représentants de bailleurs et locataires. Nous attendons avec impatience leurs conclusions.