"Depuis qu'ils (la droite) sont arrivés à la tête de la Mairie, il y a seize ans, ils n'ont eu de cesse de retarder l'achèvement de la reconstruction de la cité jardins, afin de pouvoir en réduire la part sociale, pendant qu'ils transformaient allègrement avec l'appui du Conseil général, tous les terrains disponibles (y compris en supprimant un stade et en déplaçant à grands frais écoles, collèges ou autres équipements publics) en autant de programmes immobiliers de standing.
Maintenant après tractations, les terrains de l'office départemental HLM de la dernière phase de la cité jardins ont vu leur destination changer et, dans le village de vente, les promoteurs rivalisent de superlatifs pour vanter leurs projets inaccessibles à l'essentiel des Robinsonnais et de leurs enfants qui sont contraints de quitter la ville où ils sont nés.
On peut le dire Le Plessis est véritablement une ville "test en grandeur nature" des projets de la droite en matière de logement et d'exclusion, puisque sur deux décennies cette ville de populaire qu'elle était avec 72% de logements sociaux a vu cette proportion ramenée sous la barre des 50% et à terme des projets d'urbanisme actuels il est prévu que cela soit moins de 30%."
Raymond Le Manach, habitant du Plessis-Robinson