Lors du dernier Conseil municipal, Gérard Brisset faisait remarquer que le PLU (plan local d'urbanisme) nous arrivait par petits bouts et que nous n'avions toujours pas une vue d'ensemble. Le Maire a répondu que les fonctionnaires travaillaient "d'arrache-pied" pour finaliser ce plan.
Or, je dois rappeler que nous n'avons toujours pas reçu le 1er document du PLU à savoir le "rapport de présentation". Celui-ci expose le diagnostic et les besoins liés à l'habitat, au cadre de vie, à l'emploi et aux transports et justifie les grandes lignes du projet. C'est à partir de ce document que l'on doit travailler lors de la 1ère phase d'élaboration du projet. La 2ème phase (projet de PLU, enquête publique, approbation définitive) sera donc lancée avant que la 1ère n'ait été véritablement menée dans les règles.
Nous avons bien reçu, comme vous tous, une petite plaquette en septembre 2003, qui reprenait l'historique de la ville déjà paru dans le guide pratique et proposait quelques orientations mais rien qui ressemble de près ou de loin à un vrai rapport de présentation. Pour exemples, je citerai celui de Boulogne-Billancourt qui ne comporte pas moins de 53 pages de cartes, d'analyses et de propositions et celui de Nanterre qui comporte près de 300 pages.
Pour les élus de Puteaux, rien de tel. Pourtant ces documents existent : une convention d'assistance de 60.000 euros HT a été passée en juillet 2002 avec la faculté Paris VII pour les établir. Mais ils ne nous ont pas été communiqués malgré nos demandes répétées ! Nous avons dû nous-mêmes chercher sur le terrain, dans la presse et auprès du Conseil général les informations qui nous étaient nécessaires pour établir un diagnostic (1) et élaborer nos propres propositions. Encore un bon exemple du fonctionnement anti-démocratique de notre Municipalité.
A lire notre dossier PLU sur le site des socialistes de Puteaux.
(1) Rectificatif : nous annoncions 35% de logements sociaux à Puteaux alors que la ville au 1er janvier 2003 n'en comptait plus que 31,5% (dernier chiffre communiqué par le Conseil général)