Nous avons pu remarquer que le Maire souhaitait visiblement établir des relations plus sereines avec l'opposition. Les réponses ont été à la fois précises et courtoises ce qui a permis un échange fructueux. Lorsque la tribune devenait houleuse, j'ai pu vérifier que les policiers municipaux intervenaient pour rétablir l'ordre. A la fin du Conseil, j'ai pu formuler un voeu rédigé par l'ensemble du groupe Gauche plurielle suite à l'organisation de la 1ère journée mondiale de lutte contre l'homophobie le 17 mai 2005 :
"Dans le cadre de la lutte contre l'homophobie, nous souhaitons que vous demandiez publiquement aux responsables d'actes homophobes de s'excuser et que vous preniez toutes les mesures nécessaires pour que de tels actes ne se reproduisent plus".
J'ai notamment fait allusion aux propos homophobes (mais aussi sexistes) régulièrement tenus dans la tribune du public. Le Maire a alors prononcé un beau discours pour condamner toute forme de discrimination et souhaiter que notre Ville devienne exemplaire en la matière.
Malheureusement, certains dans le public n'ont pas voulu entendre. Nos sympathisants ont été copieusement insultés et Christophe Grébert (animateur du site monputeaux.com) a été menacé -"Je vais te casser la gueule"- alors qu'il descendait de la tribune. La sortie du Conseil a été particulièrement mouvementée : les agresseurs niant leurs actes et d'autres prenant parti pour eux. Le Maire a pris alors la peine d'intervenir et de discuter avec Christophe.
La situation semble donc évoluer peu à peu bien que certains "supporters" (dont on peut désormais se demander qui ils soutiennent) ne veuillent pas encore renoncer à leurs mauvaises habitudes. Il nous reste à espérer que le prochain Conseil soit enfin tout à fait "normal" et que cesse définitivement cette hostilité totalement démesurée à l'égard de quelqu'un qui ne fait, sur son site, qu'exposer son point de vue sur ce qui se passe dans notre ville.
P.S. Joëlle Ceccaldi s'est engagée à recevoir les responsables de l'association Le Navire pour étudier la manière de débloquer la situation. En effet, l'association doit faire des travaux pour se mettre en conformité avec les règles de sécurité et recevoir des subventions. Or tant qu'elle ne reçoit pas de subventions, elle ne peut faire les travaux...