Après la presse (une double page dans Le Parisien du 1er août 2005), c'est au tour de la télévision de s'intéresser aux plages urbaines. Nous n'avons pas bien sûr critiqué l'animation en elle-même mais son coût exorbitant. Nous pensons que l'on peut faire aussi bien sinon mieux avec un budget deux fois moindre.
Le grand bassin coûte 155.000 euros à l'achat et c'est la 3ème fois que nous le louons 150.000 euros pour un mois, le sable (55.000 euros) peut être nettoyé et réutilisé (c'est le cas à Wissous dans l'Essonne), on peut également faire appel à des sponsors sans être envahis par la publicité (Lafarge pour le sable à Paris, Truffaut pour la végétation à Moissy-Cramayel en Seine et Marne). La plage de cette dernière ville est ainsi agrémentée de vingt-quatre vrais palmiers et de six oliviers : on voit peut-être l'enseigne de la marque mais c'est toujours mieux que des palmiers peints.
Acheter, recycler, faire appel aux sponsors et aussi renégocier le contrat. Il est en effet très difficile de comprendre pourquoi on atteint 850.000 euros HT pour la plage et 250.000 euros HT pour la base nautique à Puteaux alors qu' au stade de France, trois bassins, deux pataugeoires et différentes installations sportives pour trente activités coûtent 350.000 euros (source : Le Parisien).
La comparaison portera également sur l'aspect "club privé" de la plage de Puteaux. Alors qu'à Clamart l'accès est libre et gratuit pour tous, chez nous le tarif est prohibitif pour les non-putéoliens (14 euros). Le responsable de la plage a précisé qu'en fait l'accès était assez souple pour permettre aux Putéoliens d'amener leurs copains mais que cela permettait d'écarter certains groupes de jeunes. Un filtrage "comme à l'entrée de certaines boites de nuit ?" a commenté l'un des journalistes.
Diffusion du reportage jeudi à midi.