Comme le souhaitait François Hollande, cette université d'été du Parti socialiste a été consacrée aux conséquences des options choisies par la droite en matière d'emploi, de pouvoir d'achat, de logement, de sécurité... et à la présentation de propositions concrètes pour améliorer une situation devenue particulièrement critique pour la plus grande partie de la population.
Sur ce terrain, les divergences entre les grands ténors se sont faites discrètes. Les différentes sensibilités du Parti socialiste ainsi que différents syndicats et associations étaient représentées dans les divers ateliers. Ceux qui ont été au gouvernement reconnaissaient volontiers les limites de leur action passée et ouvraient des perspectives nouvelles. Je pense notamment à l'atelier Justice animé par Marylise Lebranchu, ancien garde des sceaux, et Arnaud Montebourg.
Les journalistes se sont donc essentiellement concentrés sur la partie off de l'université d'été. Toujours à l'affût de petites phrases assassines, ils n'hésitaient pas au besoin à les provoquer. Arnaud Montebourg - qui pourtant avait déjà donné le maximum avant l'université d'été- et Laurent Fabius ont été abondamment sollicités. Les militants quant à eux étaient sommés de dire ce qu'ils pensaient de la "guerre des chefs" !
Quant à moi, je ne parlerai pas de guerre mais de compétition - une compétition somme toute logique et qui devrait permettre à chacun de se surpasser. Personne ne se contentera de vagues discours démagogiques : il faudra répondre aux attentes de la majorité des électeurs par des orientations claires et des propositions concrètes.
Lire le discours de clôture de François Hollande sur le site national du PS