L'ancien maire, Charles Ceccaldi-Raynaud, est arrivé seul peu après le début du conseil. Malgré quelques difficultés d'élocution, il a pris plusieurs fois la parole pour critiquer les projets proposés en précisant que certains points n'étaient pas conformes aux règles en vigueur.
L'échange a parfois été très vif entre le père et la fille : Charles Ceccaldi ne supportant pas que sa fille lui coupe la parole.
A notre dernière question, "Contrôlez-vous les faits et gestes de votre neuvième adjoint ?", Joëlle Ceccaldi a répondu qu'elle exerçait "concurremment" le pouvoir avec ses différents adjoints mais que c'était elle qui décidait. Charles Ceccaldi a tenu à rappeler que c'était lui qui, aux municipales de 2001, avait été élu au suffrage universel et qu'il voulait de nouvelles élections.
Les élus de la Majorité et les occupants des tribunes ont alors manifesté bruyamment leur soutien à Joëlle Ceccaldi. C'était à la limite de la décence. Beaucoup de ces personnes doivent tout à Charles Ceccaldi et du jour au lendemain elles lui tournent le dos.
Il est vrai que c'est là le revers du clientélisme : Georges Dardel, le maire qui à la suite d'un accident de voiture avait transmis le pouvoir à Charles Ceccaldi, avait connu le même sort en son temps.
Sur ce conseil municipal, un article à paraître dans Le Parisien de demain et un autre dans Le Journal du Dimanche.
Compte-rendu détaillé sur mon monputeaux.com.
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