Suite à l'évacuation de l'immeuble du 3-5 rue du Four, l'association Puteaux alternative ! et les militants du Parti communiste de Puteaux ont distribué ce matin sur le marché un tract pour dénoncer la politique menée dans les villes de droite en matière de logement.
Puteaux a reçu, en 2003, 11.042 euros de taxe professionnelle par habitant (contre 4.042 à Nanterre et 2.481 à Suresnes) et dispose d'un parc de logement social important : "Alors pourquoi la ville de Puteaux se défausse-t-elle de ses responsabilités en relogeant les familles modestes qu'elle ne veut pas sur des communes moins riches ? dénonce notamment le tract et de souligner "Les mesures d'expulsion décidées et mises en oeuvre par les forces de police ne constituent en aucun cas une réponse au mal logement des familles. (...) Interdire l'occupation des immeubles dangereux ne suffit pas."
Parmi les priorités avancées pour donner un toit décent à chacun, on retrouve de nombreuses mesures déjà mentionnées sur ce blog ou sur le site ps-puteaux.com :
- assurer le relogement d'urgence de tous ceux qui vivent dans des conditions indignes
- recenser tous les immeubles dangereux, mettre leurs occupants en sécurité
- mettre en place un plan d'urgence de résorption de l'habitat insalubre
- contraindre les villes comme Neuilly à construire un minimum de 20% de logements sociaux
- créer un service public du logement.
Je suis plus réservée sur deux autres mesures : "la réquisition des logements vides" qui me semble plus démagogique que réellement applicable et "l'arrêt immédiat des expulsions locatives". Cette mesure envisageable pour le public ne l'est guère pour le privé. Ou les services sociaux aident les locataires à sortir de leurs difficultés financières, ou l'Etat les reloge ailleurs.
A lire Les vrais Etats généraux du logement : premier bilan sur le site ps-puteaux.com