Nadine Jeanne, ex-élue de Puteaux

Réponse du Préfet à notre courrier du 3 octobre

Suite à notre courrier du 3 octobre, Monsieur Delpuech, Préfet des Hauts-de-Seine, a bien voulu nous fournir les éléments d'appréciation suivants :

A propos des "messages de soutien au Maire" publiés sur le site municipal, le Préfet rappelle que la loi qui s'applique est celle du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse et ajoute que les informations publiées par un organe municipal, quel que soit le support utilisé, ne sont pas soumises au visa préalable du représentant de l'Etat, ni à un examen a posteriori, puisqu'il ne s'agit pas d'actes relevant du contrôle de légalité.

A propos de l'association "cercle humaniste de Puteaux", le Préfet nous indique avoir prescrit un examen des statuts réels tels que déposés en préfecture. L'article premier mentionné dans les statuts dispose : "le cercle humaniste de Puteaux est indépendant de tout parti politique (...)".
A ce jour, aucun élément porté à ma connaissance ne me donne à penser que cette association associe son objet à un but politique. Par ailleurs, je crois savoir que ses responsables estiment que le "nom" de leur association a été abusivement utilisé (1).

Enfin à propos de M.Bensot, Directeur général des services de la ville de Puteaux, il déclare : je puis vous assurer que mes services veillent scrupuleusement au respect des textes et statuts qui régissent la fonction publique territoriale et s'appliquent à l'intéressé.

(1) Le deuxième tract diffamatoire distribué dans mon quartier début septembre était signé cercle humaniste. L'un des responsables de l'association m'a d'ailleurs oralement affirmé que l'association n'était pas responsable de ce tract. En revanche, je n'ai reçu aucune réponse de la Présidente à qui j'avais fait parvenir l'attestation de mon principal-adjoint et aucun démenti officiel n'a été formulé.

Puteaux Alternative ! se met en ligne

Vous pouvez désormais consulter en ligne la charte de Puteaux Alternative ! ainsi que les principaux articles parus dans le journal de l'association.

Préambule : En 2001 des habitants de Puteaux se sont réunis pour construire une alternative à la politique municipale mise en œuvre depuis trente ans. Ils se sont inspirés pour cela des nombreuses expériences menées depuis quelques années dans d’autres villes, mais aussi nationalement et même internationalement, visant à refonder la gauche sur la base d’un véritable projet de société alternatif au projet néo-libéral. L’association Puteaux Alternative ! repose donc sur un engagement citoyen qui s’inscrit dans le mouvement de la gauche "véritable" et dans le respect absolu des valeurs et principes issus de l’héritage humaniste et universaliste de la Déclaration des droits de l’homme (...).

L'expression gauche "véritable" -malgré l'utilisation de guillemets- est révélatrice. Qui est la gauche "véritable" ? Celle qui nous promet "le grand soir" et prône l'économie planifiée (dont on a vu les excellents résultats à l'Est) ou celle qui -dans les différentes assemblées- fait avancer les dossiers et évoluer les lois ? Il faut certes réguler de plus en plus étroitement le capitalisme -dont on constate tous les jours les effets dévastateurs- mais il ne faut pas pour autant le tuer dans l'oeuf.

Ceci dit, nous aurions pu signer chacun des articles publiés dans le dernier journal de Puteaux Alternative !

Quel devenir pour l'Hôpital Foch ?

L'Hôpital Foch, le plus important établissement privé français à but non lucratif, est en danger. Voici l'Appel de la Coordination de défense de l'hôpital qui s'est mise en place à Suresnes (Hauts-de-Seine) :

Nous sommes très préoccupés par la situation de l’hôpital Foch. En effet, un déficit de 20 millions d’euros a été enregistré sur son exercice 2005. C’est le résultat de réductions drastiques, frappant d’ailleurs tous les hôpitaux du pays, auxquelles s’ajoute pour Foch une dette de l’Etat de 15 millions d’euros.

Aujourd’hui, pour remédier à cette situation, l’Agence Régionale d’Hospitalisation demande à la direction de l’hôpital de lancer un vaste plan de restructuration, conduisant à la suppression de 260 emplois (près de 15% des effectifs), et à l’externalisation des prestations hôtelières et de restauration qui seraient confiées à des entreprises privées.

Face à ces mesures, à leurs possibles conséquences en matière de qualité et de sécurité des soins, et à l’opacité qui les entoure, une Coordination de défense de l’hôpital Foch s’est constituée. Elle comporte, outre les organisations syndicales de l’établissement, des salariés, des personnels soignants, des élus, des associations et des citoyens.

Pour vous informer le plus complètement possible, la Coordination organise un Débat public sur la situation de l’hôpital Foch Jeudi 3 novembre à 19h à la salle des fêtes de Suresnes, Mairie de Suresnes 2 rue Carnot

A lire séance publique du conseil général du 21 octobre : motion de soutien à l'hôpital Foch sur Mon92.com

Puteaux : un clientélisme poussé à l'extrême

Côté clientélisme, ma politique a été exemplaire ! déclare sans sourciller Charles Ceccaldi-Raynaud dans le dernier numéro de L'Express.(...) J'en ai vu des gens qui avaient des opinions et qui en changeaient en obtenant une place en HLM. Mais je ne demandais pas qu'on vote pour moi, je demandais qu'on reconnaisse mon travail. Vous savez, ceux qui n'étaient pas d'accord, on ne pouvait leur supprimer leur appartement. Mais ils obtenaient moins facilement une place dans nos villages de vacances en Bretagne ou en Corse...

En cela, le passage de témoin entre le père et la fille n'a pour l'instant rien changé. L'un de nos nouveaux adhérents (qui n'habite pas en HLM) s'entend désormais répondre à chaque fois qu'il demande à partir à Ploemeur ou à la Marine de Caprone qu'il n'y a plus de places et cela quelle que soit la période demandée. Nous pourrions par ailleurs allonger la liste : problèmes pour obtenir un logement social bien sûr mais aussi une place en crèche, problèmes pour participer aux activités d'une association ou d'un centre culturel, aucun espoir d'envoyer ses enfants en voyage avec la municipalité (si tant est qu'on en ait les moyens) ...

Un clientélisme poussé à ce degré extrême est incompatible avec la démocratie. Chaque citoyen -à qui on ne se prive pas par ailleurs de rappeler qu'il a le devoir de payer sa taxe d'habitation voire sa taxe foncière- doit avoir les mêmes droits quels que soient ses opinions et son engagement politiques. Les Putéoliens ne sont pas de simples "sujets" : ils sauront le faire savoir.

Hommage à Jean-Michel Folon, l'illustrateur de la Déclaration universelle des droits de l'Homme

"Tout le monde en parle. Personne ne la lit", écrit Jean-Michel Folon dans l'Avant-propos du livre. "Voila pourquoi, à la demande d'Amnesty International, j'ai illustré la déclaration universelle des droits de l'homme. Et les images de ce livre sont venues de ma propre mémoire. Une mémoire qui ressemble à des millions de mémoires. Celles qui n'ont rien oublié de l'impuissance de toute politique devant le mal dans l'homme. Pourtant, ce livre nous aide à croire le contraire. Un livre comme une bouée de sauvetage. Un livre comme une chance. Un seul livre devant le mal dans l'homme."

Déclaration universelle des droits de l'homme. Illustrations de Jean-Michel Folon. Amnesty International Belgique et Fixot, 1988. Collection Folio, Paris, 1998.

Nouvelle opération immobilière de grande ampleur à Puteaux

On pouvait penser que la construction de bureaux à Puteaux était arrivée à son terme : ce n'est pas le cas. L'EPAD s'apprête à proposer au ministère de l'Equipement dont il dépend, la construction d' un million de mètres carrés supplémentaires, dont 850.000 de bureaux, apprenons-nous dans le numéro Spécial Puteaux de L'Express de cette semaine. Environ 70% d'entre eux devraient être bâtis sur le territoire de Puteaux, grande bénéficiaire de l'opération.

Que fait-on du rééquilibrage entre l'est et l'ouest de la capitale ? Que fait-on du schéma directeur de l'Ile-de-France qui oblige à construire 2 mètres carrés de logements pour chaque mètre carré de bureaux ?
Cumul des mandats oblige, Nicolas Sarkozy, actuel président de l'EPAD et président du Conseil général des Hauts-de-Seine, fait passer ce qu'il considère comme l'intérêt de son fief avant l'intérêt général qu'il devrait défendre en tant que membre du gouvernement. Quant à la ville de Puteaux, déjà très riche en bureaux, elle aurait davantage besoin de logements intermédiaires et sociaux.

N'expulsez pas nos élèves !

Début septembre, M. Sarkozy a fixé aux préfets un objectif de 23.000 expulsions pour l’année. Dans ce contexte, tout est bon pour faire du chiffre. J'évoquais récemment le cas d'une grand-mère de 70 ans renvoyée en Turquie mais les jeunes scolarisés constituent, eux-aussi, une cible facile.

Pour permettre à ces jeunes de rester avec leurs camarades et de finir leurs études dans de bonnes conditions, le Réseau Education sans frontières (1) appelle les enseignants et les personnels des établissements de tous niveaux à se montrer vigilants et à informer leurs élèves qu’ils sont prêts à se mobiliser pour les aider à faire régulariser leur situation.

Voir la pétition lancée au mois d'octobre et déjà signée par 1600 professeurs ainsi que la dernière dépêche de l'Education sur la mobilisation des professeurs

(1) Composé d'une cinquantaine d'organisations, dont les principales fédérations du monde éducatif (FSU, Unsa-Education, Sgen-CFDT) et de parents d'élèves (FCPE) mais aussi des associations d'aide aux immigrés (Mrap, Ligue des droits de l'homme, Cimade...), ce réseau coordonne depuis un an et demi l'aide aux jeunes sans-papiers scolarisés.

Puteaux : Les secrets du système Ceccaldi-Raynaud (édition spéciale de L'Express)

Le numéro Spécial Puteaux de L'Express vient de sortir. Un cahier central de douze pages d'analyses et d'interviews dont celles de Charles Ceccaldi-Raynaud, ancien sénateur-maire de Puteaux et de sa fille Joëlle, élue maire en avril 2004 par le conseil municipal et à nouveau députée depuis le retour de Nicolas Sarkozy au gouvernement.

Après avoir évoqué les événements récents et rappelé le parcours de Charles Ceccaldi de 1958 à nos jours dans "Réglement de comptes à Ceccaldi City", le journaliste Pierre-Yves Lautrou s'intéresse à la condition des opposants "Opposant de gauche à Puteaux, c'est l'enfer..." "... concurrent à droite, ce n'est pas mieux" et à la source de notre immense richesse "La cagnotte de la Défense".

Un numéro à ne pas manquer !

Cinéma : Nuit noire 17 octobre 1961

Première fiction sur un événement totalement censuré à l’époque et refoulé ensuite de la mémoire collective, Nuit noire 17 octobre 1961 fait œuvre utile, mais c'est aussi une remarquable réussite cinématographique : tension et sobriété de la mise en scène d’Alain Tasma, réalisme de la reconstitution (notamment celle du bidonville de Nanterre), qualité de l’interprétation (notamment Thierry Fortineau, saisissant en Maurice Papon).

De notre point de vue surtout (celui des enseignants), le scénario "choral" de Patrick Rotman a la qualité rare de donner à voir, par la multiplicité des points de vue, toute la complexité d’un événement historique : il replace l’événement dans son contexte, explique sans l’excuser l’escalade de la violence (assassinats de policiers par le FLN), évite tout manichéisme.

Lire la suite sur le site zéro de conduite (cinéma et pédagogie)

L'Ouest pour l'emploi : un salon de recrutement à Levallois

Le premier salon de recrutement des Hauts-de-Seine et des Yvelines, "L’Ouest pour l’emploi" se déroulera du 20 au 21 octobre à Levallois-Perret. Une centaine d’entreprises proposeront plus de 10.000 emplois aux candidats dans tous les secteurs d’activité.

Le salon s’adresse à tous : cadres, non-cadres, avec ou sans expérience et quels que soient le profil et le lieu d’habitation. "L’Ouest pour l’emploi" est à l’initiative de l’Association Mairie Emploi (A.M.E.), réunissant 24 villes des Hauts-de-Seine et des Yvelines. Pour l’organisation du salon, la Région a attribué 20.000 € à cette association.

Espace Marcel Cerdan, 141 rue Danton, 92300 Levallois Métro : Pont de Levallois (Ligne 3)
Le 20 octobre de 10h à 21h et le 21 octobre de 9h30 à 15h (Entrée gratuite)