Le sujet le plus traité et celui qui nous a le plus mobilisés tout au long de l'année fut bien sûr celui du logement (Expulsion médiatique au 3-5 rue du four, Des immeubles insalubres près de chez nous, Puteaux pour quels Putéoliens ? ...) associé avec celui plus général de l'urbanisme (10 propositions pour le PLU, Bilan de la concertation sur le PLU ...). Des réponses apportées à ces questions dépendent l'avenir de notre ville : richesse de la mixité sociale ou pauvreté du ghetto huppé.
Autres sujets sensibles : la démocratie (La démocratie, ce n'est pas seulement la loi du nombre, c'est aussi le respect du droit, Gens d'ici : Christophe Grébert**), la petite enfance (Construction de crèches : Quand Puteaux traîne, Nanterre avance, Investissons dans les bébés), la gestion (Travaux : Quel gâchis à l'école Parmentier !, Palais de la médiathèque : un nouvel avenant de 3,5 millions d'euros, Inquiétudes sur la ville), la multiplication de festivités toujours plus coûteuses (Puteaux-plage : une facture de plus en plus salée, A Puteaux, c'est la fête, une soirée à 750 euros par convive pour des élus et des directeurs de service, un million d'euros pour les illuminations...), la sécurité qui ne peut être assurée sans une vraie politique de prévention...
A travers ces quelques exemples, nous avons voulu montrer toute l'étendue du gaspillage de moyens et d'énergie, toute l'étendue du mensonge dans un discours qui ose malgré tout parler de "vivre ensemble" et de solidarité (voir la dernière tribune de la majorité). Pour défendre un Puteaux libre et solidaire, n'hésitez pas à nous rejoindre. Les assauts répétés des Israélites ont fini par faire tomber les "murs de Jéricho" (1), à nous de faire tomber ceux de la "forteresse ceccaldiste".
Retrouvez tous nos dossiers, tribunes ou tracts sur le site des socialistes de Puteaux
(1) Le 7 avril 2004, au moment où il passait le témoin à sa fille, Charles Ceccaldi-Raynaud écrivait : "Aucune trompette de Jéricho ne doit effondrer le rempart que je suis, quand je n'y serai plus" !
**Monputeaux.com : les raisons d’un succès
Nul ne peut nier aujourd’hui l’immense succès de ce site créé en 2002 par Christophe Grébert et transformé depuis en blog. Clic d’or en 2005, sélectionné par Reporters sans frontières parmi les blogs défendant la liberté d’expression, reportage dans Envoyé spécial, innombrables articles dans les journaux, Une de Libération ...
Comment expliquer qu’un petit media local consacré aux petites affaires de Puteaux atteigne de tels sommets ? Il y a en fait convergence de plusieurs phénomènes.
Tout d’abord, la rencontre d’un homme déterminé à tout dire et à tout entreprendre et d’une Municipalité décidée à tout taire et à tout régenter. Ensuite, la démocratisation d’Internet et la possibilité offerte à chaque citoyen même non initié de créer son propre media (blog). Enfin, la solidarité des media qui n’ont pas ménagé leur soutien à l’un des leurs -Christophe Grébert est journaliste- et qui ont reconnu dans ce combat de David contre Goliath, celui de la liberté d’expression.
Nous avons ainsi sur le net notre feuilleton quotidien, notre Dallas putéolien, son univers impitoyable, et c’est bien mieux qu’à la télévision ! Nous devons donc féliciter le principal acteur de cette série. Il est jeune, beau, talentueux, courageux, sensible… Le rêve !
Mais nous devons également rendre grâce à la Municipalité pour un scénario remarquable aux multiples péripéties : une interdiction (illégale) d’assister au conseil municipal, une agression contre un cameraman de France 3 le 17 octobre 2003, une interpellation musclée dans les rues de Puteaux par la police municipale -relatée par toute la blogosphère- et enfin un procès devant la 17ème chambre correctionnelle du Tribunal de Paris. Ce procès, reporté au 3 février 2006, s’annonce comme un temps fort avec la présence de l’un des plus grands maîtres du barreau pour représenter la Municipalité (27.000 euros aux frais du contribuable putéolien) et celle de nombreux media.
Et pourtant que souhaitons –nous ? Que la série s’arrête ! Nous souhaitons, en effet, que la Ville cesse de s’acharner sur ce citoyen. Nous souhaitons qu’elle rejoigne le giron républicain et qu’elle sache entendre –même si c’est parfois désagréable- les critiques qu’on lui adresse. Nous souhaitons enfin qu’elle désamorce ces critiques non pas seulement en renonçant à des méthodes d’intimidation d’un autre âge mais aussi en cessant de gaspiller l’argent public en opérations et réalisations somptuaires et en menant une politique qui prenne en compte les intérêts de tous les citoyens et pas seulement ceux des plus fortunés. Mais pour cela nul doute qu’il ne faille une autre Majorité !