L'organisation des voeux est différente selon les villes. Cela dépend bien sûr de la richesse de la ville mais aussi de la relation que l'on souhaite avoir avec ses administrés.
A Puteaux, la cérémonie qui se décline en deux gigantesques réceptions illustre bien le caractère monarchique du pouvoir. Près de 3000 Putéoliens transformés en courtisans font la queue et viennent saluer leur édile qui les attend entourée de ses adjoints en haut du grand escalier. C'est une châtelaine qui reçoit et non un maire en exercice.
Sur son blog, Jean Levain, maire de Chaville, évoque sa propre conception des voeux : A Chaville, le maire offre ses voeux aux Chavillois dans une salle de spectacle qui accueille 660 personnes assises. C'est une opportunité pour tous les Chavillois de se retrouver sans considération de milieu social, de dialoguer en direct avec leur maire, d'écouter un peu de bonne musique interprétée par le Conservatoire, de s'assurer que les relations entre les personnalités politiques du coin sont bonnes et d'entendre de la bouche de leur édile un compte-rendu de gestion non exhaustif certes, mais souvent intéressant. Après tout, l'occasion ne s'en présente pas si souvent, surtout autour d'une coupe et d'une galette !
Il s'agit là d'une conception beaucoup plus républicaine. Le maire n'oublie pas qu'il est maire et intervient en tant que tel en rendant compte des actions accomplies et des projets en cours. A ma connaissance, Mme Ceccaldi-Raynaud ne s'est jamais livrée à ce genre d'exercice.
1ère réception pour les voeux aux Putéoliens lundi 16 janvier (photo C.Grébert)