Le Nouvel Observateur évoque cette semaine, dans son supplément Ile-de-France, sous le titre "Blog libre contre bugs municipaux", le procès ouvert suite à une plainte en diffamation déposée par la Ville de Puteaux contre Le Parisien et monputeaux.com. J'ai pu y lire un résumé de la déposition de Maître Halimi à laquelle je n'avais pu assister étant citée à comparaître comme témoin.
Il est revenu sur les circonstances du licenciement de sa cliente Mme Falzon, ancienne employée municipale qui poursuit la municipalité pour licenciement abusif.
Me Halimi. – En septembre 2003, elle a été embauchée pour un CDD d’une durée d’un an. Sa mission était de suivre l’organisation de Puteaux en Neige. Très vite, elle a eu des doutes sur la société retenue pour monter l’événement. Son devis était le plus élevé des entreprises en lice, elle avait moins d’un an d’existence, présentait des arriérés Urssaf importants et ne travaillait pas dans l’événementiel. Le 23 septembre, ma cliente a fait part de ses observations à sa supérieure. Une heure plus tard, on lui demandait de quitter son bureau. Le surlendemain, elle était licenciée.
Le président. – Vous avez déposé un recours devant le tribunal administratif ?
Me Halimi. – Oui. Et dans les semaines qui ont suivi, ma cliente a reçu des menaces sur son répondeur téléphonique : « Si tu ne leur lâches pas la grappe, tu vas avoir affaire à moi. » Une plainte a été déposée devant le parquet de Versailles. Elle a eu peur. C’est la raison pour laquelle elle a choisi à l’époque de parler à la presse. C’est aussi la raison pour laquelle elle n’est pas là aujourd’hui.
Le président. – L’auteur de ces menaces a-t-il été identifié ?
Me Halimi. – Oui. Il avait laissé son numéro sur le répondeur. Entendu par la police, il a affirmé qu’il ne fallait pas prendre ses menaces au sérieux. Ce serait un proche de la municipalité. […]
Me Fedida, avocat de la municipalité. – Qu’on ne se trompe pas de débat. Y a-t-il une procédure sur la légalité du marché public de Puteaux en Neige ? Non !
Je ne ferai surtout pas de commentaire ! On peut cependant relire notre tribune de juillet-août 2004 censurée par la municipalité.