Dans les Hauts-de-Seine, deux villes (Rueil-Malmaison et Nanterre) n'ont pas attendu le plan Borloo pour mettre en place des "maisons de l'emploi" regroupant en une seule structure les différents acteurs de la politique de l’emploi locale et les différents services destinés aux salariés notamment précaires et aux chômeurs.
A Rueil-Malmaison, une structure de ce type a été créée en 1989 par le maire Jacques Baumel persuadé que les mairies avaient un rôle important à jouer dans le domaine de l'emploi. La Maison de l'Emploi travaille sur les communes de Rueil, de Garches, de Vaucresson et bientôt sur celle de Saint-Cloud ; elle deviendra alors la Maison de l'Emploi Rueil-Coeur de Seine. A Nanterre, le processus est en marche depuis 10 ans et la maison de l'emploi et de la formation vient d'être labellisée au titre des premières maisons soutenues par l'Etat.
D'autres villes en sont à l'étape de l'étude de faisabilité. Ainsi les villes de Puteaux, Levallois, Neuilly-sur-Seine, Suresnes, Courbevoie et Bois-Colombes souhaitent étudier la faisabilité de la création d'une Maison de l'Emploi à Suresnes, ville qui dispose déjà d'une Mission Locale très efficace.
Dans ce cadre, il a été décidé de confier cette charge à l'association Mairie Emploi. Cette association a recruté un chargé de mission afin de mener les études préliminaires, assurer la coordination entre les différents partenaires et superviser le travail d'un cabinet de consultant. Les Villes qui participent à ce projet se sont engagées à participer aux frais financiers inhérents à la nouvelle mission de l'association. (Question N°44 du conseil municipal du 27 janvier 2006).
J'ai bien l'impression qu'à travers ce projet, il s'agit surtout de faire croire aux Putéoliens qu'on s'occupe de l'emploi tout comme à travers le projet démesuré de vidéosurveillance, il s'agit de faire croire qu'on s'occupe de sécurité. Puteaux n'a jamais été un exemple en la matière et s'est surtout distinguée par son mépris du personnel s'occupant de l'emploi des jeunes. Ainsi, c'est à notre connaissance, la seule ville de France où le personnel de la PAIO a été licencié avant que la structure ne soit transformée en mission locale. Partout ailleurs, le personnel a été maintenu dans la nouvelle structure et a pu continuer à suivre les jeunes qui étaient inscrits.
A relire, notre dossier sur la fermeture de la PAIO de Puteaux-Neuilly
N.B. Le Conseil Général a fait savoir qu’il souhaitait voir la création prochaine de 5 à 7 nouvelles Maisons dans le département.