Nous avons à plusieurs reprises soulevé le problème de l'état de certaines écoles de Puteaux. Lors du conseil municipal du 28 février, deux dossiers concernaient des ravalements de façades, l'un pour l'école élémentaire Jean Jaurès et l'autre pour l'école maternelle Benoît Malon.
Nous avons eu à prendre acte du recours à la notion juridique d'urgence pour l'attribution de ce marché. L'urgence est justifiée en l'espèce par des arguments fondés sur la sécurité défaillante des façades de l'établissement, le vieillissement préjudiciable de certains ouvrages et la nécessité de leur remise en conformité rapide.
L'urgence est par ailleurs définie comme "ce qui résulte objectivement (...) de la nécessité de rattraper un retard particulièrement grave affectant la réalisation d'équipements collectifs".
Le maire n'a pas voulu reconnaître qu'en la matière il y avait eu retard refusant toute responsabilité dans ce qui s'est passé avant sa prise de fonctions en avril 2004. A croire qu'elle ne faisait pas partie de la majorité auparavant. L'important est cependant que des décisions soient prises et mieux vaut tard que jamais.
A noter que ce ne sera pas encore pour cette fois car les deux appels d'offres ont été déclarés sans suite. Il a été décidé de "poursuivre la procédure de l'appel d'offres ouvert, sous couvert de l'urgence, pour réduire à 15 jours le délai légal de publicité".
Photo Ecole Benoit Malon (site FCPE)