Samedi prochain, les militants UMP de Puteaux sont invités à élire leur représentant local. D'ordinaire, personne ne parle de cette section surtout connue pour ses tracts délirants mais elle fait aujourd'hui l'objet d'un article dans Le Parisien qui présente cette élection comme "L'heure du test démocratique".
Ce scrutin s'annonce exceptionnel à plus d'un titre, estime le quotidien : plusieurs candidats (...) et une élection présidée samedi par un élu extérieur à Puteaux, en l'occurrence Philippe Juvin, maire de La Garenne et vice-président du conseil général, un proche de Nicolas Sarkozy. Pascal Caumont est le candidat de Joëlle Ceccaldi. Jean-Claude Sans est un militant de base, gaulliste depuis 1970, habitant de Puteaux depuis vingt-cinq ans, qui souhaite, selon les propres mots de sa profession de foi, « donner un nouvel élan à notre section et travailler à créer une vraie démocratie dans nos instances locales ».
Tout cela évoque en creux comment fonctionne cette section. Il est donc salutaire que les instances fédérales viennent veiller au respect des principes de base de la démocratie. "Pour donner toutes ses chances à ce candidat indépendant, les élections doivent se dérouler dans de bonnes conditions : pas de pression sur les militants, forte participation des 700 adhérents, totale discrétion lors du vote (isoloirs...) et transparence pendant le dépouillement".
A noter toutefois que le choix des électeurs a été restreint en amont puisque deux autres candidats ont été incités à retirer leur candidature : "Comme cela, il n'y aura qu'un seul tour", a déclaré Joëlle Ceccaldi. Peur du changement ?
Exemple de tract de l'UMPuteaux (mars 2003)
Mise à jour du 2 avril : 403 votants, 26 % pour Jean-Claude Sans soit 105 voix.