Après celle du vieux Puteaux, une opération programmée d'amélioration de l'habitat a été prévue pour le centre ville. Le lancement d'une telle opération suppose la signature d'une convention entre trois acteurs : l'Etat, l'ANAH (agence nationale pour l'amélioration de l'habitat) et la Commune.
Cette convention définit la participation financière (ANAH 650.000 € + 60.000€ pour le suivi animation ; Commune 2.005.000€) et les objectifs quantitifs d'amélioration de logement (600 logements à réhabiliter, 75 immeubles à ravaler, installation de 3 ascenseurs, 10 micro aménagements urbains privés, création ou transformation de 10 locaux pour le tri sélectif, rénovation de 5 puits, extension ou remembrement de 10 logements, 150 dossiers d'aides pour la lutte contre le saturnisme). Voir Question 40 du dernier conseil municipal.
Les limites d'une OPAH :
L'OPAH menée dans le vieux Puteaux a permis d'embellir cette partie de la ville longtemps laissée à l'abandon mais n'a pas règlé tous les problèmes.
Les propriétaires occupants sont les plus demandeurs de ces aides qui viennent compléter un investissement personnel. Les propriétaires bailleurs sont en revanche plus rétifs et, lorsqu'ils participent à l'effort de réhabilitation, ils augmentent ensuite les loyers. Afin d'éviter que les locataires ne soient obligés de partir, nous avons donc demandé la mise en place d'un dispositif de conventionnement des loyers.
Par ailleurs, nous demandons à ce que les propriétaires d'immeubles anciens soient fortement incités à vérifier que ceux-ci ne présentent aucun risque d'exposition au plomb (150 dossiers d'aide pour la lutte contre le saturnisme sont prévus pour ce seul secteur mais seront-ils utilisés ?). A notre demande, une campagne d'information sur ce sujet -que nous avons souvent abordé- devrait être bientôt lancée par la municipalité.
Enfin, pour qu'aucun immeuble ne soit délaissé, nous demandons qu'un plan d'éradication de l'habitat indigne soit engagé sur l'ensemble de la ville. Cela suppose un rachat des immeubles insalubres par la municipalité et leur réhabilitation ou leur destruction-reconstruction en logements sociaux. De nombreuses aides sont prévues pour cela : il manque juste la volonté politique !