L'exception putéolienne fait depuis longtemps grincer bien des dents : "Il y a des situations qui relèvent du fantasme de l’élu local", déclarait il y a un peu plus d'un an Marie-Laure Meyer *, conseillère régionale ** et maire-adjointe de Nanterre : "Imaginez une commune percevant chaque année 40 millions d’euros de taxe professionnelle, sans débourser un centime d’aménagement, ni même d’entretien des espaces publics (...) Eh bien, vous ne rêvez pas, cette commune existe, c’est la ville de Puteaux !" et de proposer de "karcheriser" l’arrogance fiscale et politique de cette commune en lui restituant les charges afférentes à ces recettes, afin qu’elle soit gérée dans des conditions conformes à la Constitution.
Nous n'en sommes pas encore là mais un pas a été franchi vers une participation de la Ville de Puteaux aux dépenses de l'établissement public d'aménagement de la défense (EPAD). En effet, "Le conseil général des Hauts-de-Seine, les Villes de Puteaux et de Courbevoie ont décidé de participer de façon globale et forfaitaire au coût des travaux d'amélioration et de modernisation des espaces publics supportés par l'EPAD. Dans ce cadre une convention définissant les modalité de participation des différents partenaires doit être conclue. Le montant de la participation pour la Ville de Puteaux s'élève à 1 million d'euros. (...)". Question n°51 du prochain conseil municipal.
Se dirigerait-on vers une gestion tripartite de La Défense ? A terme, si les villes refusaient toute participation, le risque serait que La Défense leur échappe totalement : ce qui est difficilement envisageable pour les pouvoirs locaux.
* Voir ma note du 29 juin 2005
** Marie-Laure Meyer représente la Région à l'EPAD.
A lire actuellement sur www.monputeaux.com, toutes les infos sur le plan de relance du quartier d'affaires de La Défense.