Charles Ceccaldi-Raynaud (ex-maire de Puteaux et conseiller général) et sa fille Joëlle (maire de Puteaux et députée des Hauts-de-Seine) ont été condamnés aujourd'hui par le Tribunal de Grande Instance de Nanterre à verser 2.500 euros d'amende chacun et 3.000 euros de dommages et intérêts pour avoir publié sur le site internet de la ville un texte diffamatoire à l'encontre de Christophe Grébert, animateur de monputeaux.com (voir sa note).
A travers cet exemple, la justice a ainsi clairement désapprouvé les méthodes des Ceccaldi qui depuis des décennies avaient pris l'habitude de diffuser des textes présentant leurs opposants comme des pervers et des malades mentaux. Le paradoxe est que, sans la plainte déposée par les Ceccaldi contre son blog, Christophe Grébert n'aurait sans doute pas porté plainte préférant comme beaucoup éviter l'engrenage judiciaire dans lequel excelle le pouvoir municipal grâce à l'argent des contribuables putéoliens. Les Ceccaldi ont creusé eux-mêmes leur propre tombe n'ayant pas compris suffisamment tôt que leurs méthodes d'un autre temps étaient devenues contre-productives.
Nous fêtons donc aujourd'hui une grande victoire pour la démocratie en général et pour la démocratie putéolienne en particulier*. Les citoyens auront compris que la justice condamne également les "puissants" et on peut espérer que les petits tyrans locaux hésiteront désormais à utiliser de telles méthodes.
Merci à Christophe Grébert d'avoir courageusement mené ce combat. Nous ne doutons pas que l'issue de ce procès ne réjouisse tous ceux et celles qui ont eu à souffrir du système en place ainsi que tous ceux et celles qui se sont battus pour que les lois de la République soient respectées à Puteaux. Les Ceccaldi ne sont pas invincibles ! C'est un grand soulagement pour tous les Putéoliens.
* La municipalité peut bien sûr encore faire appel mais ce jugement est déjà une 1ère victoire.
Mise à jour : De nombreux articles sont déjà publiés sur l'issue de ce procès notamment sur les sites de L'Express et du Nouvel Obs.
Photo : Le Parisien du 08.09.06 (édition des Hauts de Seine)