Nadine Jeanne, ex-élue de Puteaux

Eglise évangélique de Puteaux : la version de l'ancien Pasteur

Après m'avoir envoyé un e-mail de menaces, joint à ma note du 19 novembre, M. Conti, l'ancien Pasteur de l'église évangélique tient à donner sa propre version. Je dois auparavant signaler que j'ai entre les mains l'ordonnance de référé rendue par le TGI de Nanterre le 5 juillet 2006, laquelle dit expressément que l'administrateur provisoire avait entre autres pour mission de convoquer les membres en Assemblée générale aux fins de décider de la composition du Conseil d'administration (...). Selon les "fidèles" et leur nouveau Pasteur, M. Conti ne se serait rendu à aucune des convocations de l'administrateur provisoire.

Madame,

Suite à l’article paru le 19 novembre 2006, sur votre site Internet, mettant en cause la légalité de la vente de nos anciens locaux, intervenue le 14 novembre entre la Mairie de Puteaux et notre association, nous tenons à vous apporter les éléments rectificatifs suivants.
La vente de ces locaux devenus trop exigus et non conformes pour recevoir du public, a été décidée par une assemblée extraordinaire de notre association qui s’est tenue le 4 juin 2006 et qui a été, conformément à la loi, déposée en Préfecture,
Ce bien mis en vente par l’intermédiaire d’une agence immobilière, a été préempté par la Mairie de Puteaux au mois d’août 2006.

Grogne sociale contre les fonds d'investissement

La grogne sociale contre les fonds d'investissement, propriétaires de plusieurs milliers d'entreprises françaises, prend de l'ampleur.

Vendredi 17 novembre, les syndicalistes CGT de Vivarte ont réuni une soixantaine d'employés à Paris, devant une des enseignes de ce groupe de distribution (marques Kookaï, Caroll, Minelli, André, La Halle aux Chaussures ou La Halle aux Vêtements). Vivarte (15 000 salariés, de 2 milliards d'euros de chiffre d'affaires), est contrôlé par le fonds PAI depuis début 2004.

Chez Picard, la CGT appelait aussi à manifester, lundi 20 novembre, devant le siège social de la société, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). Propriété de la société BC Partners depuis 2004, le numéro un français des surgelés emploie 3 300 personnes.

Les uns et les autres affirment que leurs groupes se portent bien, que leurs actionnaires se sont enrichis et réclament des revalorisations salariales en conséquence. (...)

Un article à lire sur le site du Monde

Participer à la campagne de 2007

" L'enjeu de l'élection présidentielle, c'est de tirer notre pays vers le haut et de remettre la société en mouvement. Il y a trop de murs dressés entre les uns et les autres. Je vous propose d'abattre ces murs, de lancer des ponts, de construire une société de solidarité. Avec vous tout est possible." Ségolène Royal

S'inscrire sur le site de campagne de Ségolène Royal

Vote des socialistes de Puteaux : 59% pour Ségolène Royal

Nous étions réunis ce soir au Palais des congrès de Puteaux de 17h à 22h30 pour désigner notre candidat pour la Présidentielle.
Sur 65 inscrits, nous avons eu 47 votants.
Ségolène Royal a obtenu 27 voix soit 59% des votes, DSK 15 voix soit 32% et Laurent Fabius 4 voix soit 9% des voix + un bulletin blanc.
Un vote accompagné de la célébration du Beaujolais nouveau car les socialistes aiment les bonnes choses de la vie et souhaitent que tous en profitent.

Au moment où j'écris, on estime au niveau national une participation entre 73 et 80% et Ségolène Royal recueillerait entre 55 et 60% des voix.
Mise à jour : "C'est Ségolène" titre Libération : Dès la clôture des bureaux de vote, les résultats, certes partiels, indiquaient tous la même tendance : Ségolène Royal emporte la primaire socialiste dès le premier tour. «Je vis intensément ce moment de bonheur», a-t-elle déclaré dans son fief des Deux-Sèvres.

Rassemblement cet après-midi devant l'église évangélique de Puteaux

Une trentaine de fidèles -qui avaient pu se libérer- étaient présents devant l'église évangélique, 32 rue Charles Lorilleux, dès 13h30 pour attendre l'arrivée d'un huissier envoyé par la mairie désormais propriétaire du bien. Avec eux, leur "nouveau" Pasteur, M. Hecquet, qui avait déjà officié à Puteaux de 1998 à 2001, et qui -compte-tenu des circonstances (voir note d'hier)- est revenu début juillet.

Les fidèles affirment que leur ancien pasteur M. C. -en place pendant 4 ans- a vendu le bâtiment qui leur sert de lieu de culte sans avoir aucun mandat pour ce faire. "Le bâtiment a été construit avec l'argent des fidèles et nul ne peut en disposer sans l'accord de l'assemblée générale de l'association".
Alors que l'association compte près de 150 personnes, M. C. n'aurait réuni qu'une mini-assemblée de 5 ou 6 personnes pour obtenir un accord. Une plainte a été déposée au tribunal de grande intance de Nanterre et un administrateur provisoire a été désigné le 5 juillet 2006.

Le bien a été vendu "nu", les lieux ayant été vidés de tout le matériel acheté par l'association. Depuis les fidèles ont dû racheter le matériel nécessaire pour l'exercice du culte (chaises, sono...). M. Benzaken, huissier de justice, est arrivé à 14h30 pour faire l'inventaire des biens présents dans les locaux. Il était accompagné d'un membre du service de l'urbanisme et un autre des bâtiments municipaux ainsi que d'un homme qui s'est présenté comme l'adjoint du commissaire.

Sida : les pauvres n'ont toujours pas accès aux antirétroviraux

«Cinq années de promesses trahies», disent les ONG qui se battent pour un accès aux soins (notamment antisida) dans les pays les plus pauvres. (...)

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) reconnaît que 74 % des médicaments antisida demeurent sous monopole. Que 77 % des Africains n'ont toujours pas accès aux antirétroviraux. Que 30 % de la planète n'a pas un accès régulier aux médicaments essentiels.

Si la propriété intellectuelle n'explique pas tout, elle joue le rôle d'entrave. Les Etats-Unis ont même durci leur politique par le biais d'accords de libre-échange dans lesquels ils ont déjà musclé, dans une quinzaine de pays, la propriété intellectuelle. Ou font pression indirectement.

Pionnier dans la fourniture de traitements à ses malades, le Brésil a tenté, en vain, de passer une licence obligatoire. Car, confronté au prix de nouveaux traitements, plus performants, couverts par des brevets, «le pays a vu le coût moyen d'un traitement passer de 1 300 dollars en 2003 à 2 500 en 2005, raconte ainsi Pedro Chequer, ex-directeur du programme antisida brésilien, cité par Act Up . Mais Washington a menacé de représailles et la licence a été abandonnée». (...)

Un article à lire sur le site de Libération

Vente de l'Eglise évangélique de Puteaux : Les fidèles sous le choc

Selon certains membres de l'église évangélique de Puteaux, située 32 rue Charles Lorilleux, leur ancien pasteur aurait vendu le bâtiment à l'agence immobilière Village Bleu sans avoir obtenu l'accord de l'assemblée générale des fidèles.

Le tribunal de grande instance de Nanterre a été saisi et un administrateur provisoire - Maître Ségard 130 rue du 8 mai 1945 à Nanterre- a été désigné le 5 juillet 2006.

Or, bien que connaissant l'action engagée, la ville de Puteaux s'est empressée d'exercer son droit de préemption pour acquérir le bien.
Pour le conseil municipal du 19 octobre, nous avons reçu une "communication" datée du 29 août 2006 indiquant :
- que l'agence -"représentant l'église évangélique"- avait souscrit une déclaration d'intention d'aliéner (DIA)
- que la ville exerçait son droit de préemption à l'occasion de la vente du bien
- qu'elle acceptait le prix de 1.160.000€ en ce compris une commission d'agence à la charge du vendeur pour le bien cédé, libre de toute occupation...

La Municipalité aurait dû en tout état de cause attendre que l'affaire soit éclaircie avant de se mettre sur les rangs. Nous en saurons davantage d'ici quelques jours.

Voir les communications (Question 4) pages 14 et 15 du CM du 19 octobre

Photos : site de l'église évangélique

Procès en appel : Puteaux c/Monputeaux

Déboutée en 1ère instance, la "Ville de Puteaux" a fait appel du jugement en ce qui concerne le procès intenté contre le Parisien pour un article rapportant les déclarations d'une employée municipale quant à la cause présumée de son licenciement et contre Mon puteaux pour la reprise d'une partie de cet article sur son blog dans une "revue de presse".

Ce second procès se déroulera le mercredi 15 novembre devant la Cour d'appel de Paris. Cher Christophe, crois bien que tous tes lecteurs -et ils sont nombreux- sont avec toi.

A relire la note du 17 mars 2006 : Relaxe de Christophe Grébert.

Mise à jour : Le procès est reporté au 25 avril 2007.

DSK en meeting à Cergy fustige un Sarkozy "caméléon"

Dominique Strauss-Kahn était en meeting dimanche 12 novembre devant plus de 2 000 personnes à Cergy (Val d'Oise) et en a profité pour fustiger un Sarkozy "caméléon"

"On a connu un Sarkozy thatchérien", qui défend le CPE ou la suppression des droits de succession, a déclaré l'ancien ministre de l'Economie lors de son dernier discours francilien de la campagne interne pour l'investiture présidentielle socialiste.

Les Français ont ensuite découvert un Nicolas Sarkozy "berlusconien s'enivrant au parfum du populisme" et enfin disciple de George Bush, "heureux de s'habiller aux couleurs de l'atlantisme", a-t-il poursuivi devant 2.000 partisans réunis dans le gymnase des Maradas à Cergy (Val d'Oise). Pour la première fois, un interprète traduisait le discours en langue des signes.

"Aujourd'hui, il a du mal à endosser les habits du gaullisme (...) Sûrement parce que le gaullisme, c'est une certaine idée de la France alors que le sarkozysme, c'est une certaine idée de soi-même", a insisté le présidentiable, qui s'est maintes fois présenté comme le "meilleur candidat anti-Sarko".

Dominique Strauss-Kahn doit tenir son meeting de clôture de campagne mercredi soir à Montpellier. Les militants socialistes doivent voter jeudi. Un deuxième tour est possible le 23 novembre.

Lire l'article sur le site de l'Express du 12 novembre.

Ambiance survoltée pour Ségolène Royal en meeting à Paris

La presse parle de 1.500 personnes hier soir au gymnase Japy où Ségolène Royal tenait son dernier meeting parisien avant le vote des militants jeudi soir, il faudrait dire au moins 1500 personnes tant le gymnase était bondé au-delà de sa capacité normale.

Au cours de ce meeting, elle est revenue sur quelques uns des thèmes qui ont fait polémique :
- Les 35 heures : "Ce n'est pas perdre sa crédibilité que de dire que les 35 heures ont eu -pour une partie des salariés- des effets secondaires pervers qu'on ne pouvait pas prévoir", a-t-elle affirmé.
- Les jurys citoyens : "Ce n'est pas parce qu'on fait plus de démocratie participative que la démocratie représentative est menacée, au contraire !".
- Les cours de soutien gratuits : Les enfants doivent pouvoir "recevoir le soutien de cours individuels gratuits, oui, gratuits, car c'est la condition de la réussite scolaire pour tous". Ce qui ne veut pas dire que les enseignants ne seront pas eux rémunérés, a-t-elle précisé...

Puis elle a défendu les thèmes qui lui sont chers : l'ordre juste, la laïcité et la lutte contre le communautarisme, la maturité du peuple français, le potentiel de notre pays pour peu qu'on en libère toutes les forces vives, la protection de l'environnement avec des mesures à mettre en place dès le début du mandat...

Enfin, elle a dénoncé une certaine conception du pouvoir : "Quand je précise des propositions, on me dit "elle recule", a-t-elle lancé. "Mais combien de fois la bêtise de décisions politiques a été rigidifiée parce que, dans cette conception un peu machiste de l'exercice du pouvoir, reculer c'est perdre sa virilité..."

Une remarque qui s'adresse -n'en déplaise aux commentateurs- à nombre d'hommes politiques qu'ils soient de droite (voir l'entêtement du gouvernement lors de l'affaire du CPE) ou de gauche.

Voir le compte-rendu de ce meeting sur Désirs d'avenir 92