2. Orientations budgétaires : Les urgences à traiter
2.1 Le logement : La ville ne peut méconnaître la grave crise du logement qui touche notre pays et doit en priorité se donner les moyens de reloger les mal-logés de Puteaux. Trop de Putéoliens vivent encore dans des taudis ou dans des appartements surpeuplés. On ne peut attendre des autres communes qu'elles les relogent.
2.2 La petite enfance : nous prenons acte des efforts fournis pour améliorer l'offre d'accueil qui reste cependant encore largement insuffisante.
2.3 Les personnes âgées fragilisées : Depuis la fermeture du foyer Edgard-Quinet, il ne reste plus qu'un seul foyer-logement pour les personnes âgées et celui-ci n'accueille pas les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. Les familles sont alors priées d'aller voir ailleurs. Nous demandons au minimum l'ouverture d'un centre d'accueil de jour pour les personnes atteintes de cette maladie.
2.4 Les personnes à mobilité réduite : Nous avons à nouveau demandé l'aménagement des arrêts de bus de façon à ce que la RATP puisse mettre en service des bus adaptés sur les lignes qui traversent Puteaux.
2.5 Politique internationale : depuis les lois de décentralisation de 1982 et plus encore depuis celles de 1992 instaurant les modalités d'une "coopération décentralisée", les villes des pays industrialisées peuvent entretenir des liens étroits avec des villes de pays en voie de développement. L'action de Puteaux dans ce domaine reste très limitée. Les échanges avec Kati (ville du Mali) se borne à un envoi sporadique de fournitures scolaires et de matériels mis en réforme. Nous demandons une politique plus audacieuse d'autant qu'avec très peu d'argent on peut faire beaucoup pour améliorer la situation dans ces pays : à titre d'exemple, on peut -pour moins de 60.000€- construire huit puits et permettre le développement de cultures maraîchères...
Conclusion : Nous demandons une gestion plus rigoureuse des richesses de la ville et une redistribution plus équitable (contrairement à ce que vous affirmez dans ce rapport Mme le Maire tous les Putéoliens ne bénéficient pas de vos largesses). Nous ne pouvons nous contenter -comme vous le dîtes- de satisfaire "aux exigences fortes de nouveaux Putéoliens à haut niveau de vie". Nous devons nous montrer solidaires avec les plus faibles et les plus démunis (personnes fragilisées, personnes mal-logées) et permettre à chacun d'eux de rester à Puteaux et d'y vivre dignement.
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