Triste plaidoierie que celle à laquelle j'ai assisté hier à la Cour d'appel de Versailles ! Maître Fedida chargé de la défense de Joëlle Ceccaldi-Raynaud et de son père poursuivis pour diffamation à l'égard de Christophe Grébert avait visiblement du mal à trouver des arguments.
Ainsi il déclare : "M. Grébert n'a pris conscience du caractère diffamatoire de la lettre mise en ligne sur le site de la ville que lorsque le maire a publié quelques jours plus tard un arrêté interdisant de prendre des photos d'enfants dans les lieux publics". Si tel était le cas, comment M. Grébert aurait-il eu le temps de demander une saisie-écran par huissier d'un texte qui n'est resté en ligne que 48h !
Et lorsqu'il déclare : M. Ceccaldi-Raynaud n'a "aucune animosité personnelle" envers M. Grébert ou la mairie est de "bonne foi"... Qui peut le croire ?
Quant aux photos cherchées à titre de "preuves", la défense n'a trouvé en 4 ans de publication sur le site monputeaux.com que 2 photos de groupe : l'une avec un enfant - à peine discernable- prononçant un discours lors du 11 novembre et l'autre prise de nuit avec des enfants participant à un défilé aux lampions lors du 14 juillet (photo si noire que l'avocat avait quelques hésitations à la montrer au tribunal)...
Si l'on veut trouver d'innombrables photos d'enfants claires et nettes, mieux vaut feuilleter le Puteaux Infos.
Encore une fois, quel monstrueux prétexte est-on allé chercher pour faire taire '"celui qui a décidé de l'ouvrir" !
Le jugement est mis en délibéré au 26 avril 2007.