"Le CSM Puteaux de rugby va fermer ses portes", annonce MIDI OLYMPIQUE, l'hebdomadaire du ballon ovale, dans son édition du 19 mai 2003.
Cette décision prise par les dirigeants du club a été "dictée par la politique du sénateur-maire Ceccaldi Raynaud, votée en conseil municipal, qui consiste à retirer pour le club de rugby 300 euros par licencié extérieur à la commune à la subvention municipale de 65.000 euros". Le sénateur maire "ne souhaite pas de sport de compétition pour sa commune, mais un sport d'éducation". Pourtant, souligne Midi Olympique, "cette année, 47 classes ont été visitées par les éducateurs du club, qui se sont adressés à plus de 1.200 élèves".
"Créé en 1955, le club de Puteaux -qui évoluait en DH*- a toujours été un club formateur", écrit le journal. "Ce sont près de 300 licenciés qui vont se retrouver sans club. Les féminines se retourneront sur le club de Nanterre, qui a accepté d'héberger la section. Les autres devront chercher ailleurs".
Photo : Le 14 juin 2003, les joueurs annonçaient l'enterrement symbolique de leur club et appelaient à rendre un dernier hommage au rugby putéolien à 18h devant la mairie de Puteaux (Photo : C.Grébert).
"Le sport putéolien sous contrôle" un dossier à lire ou à relire sur monputeaux.com
Voir aussi notre tract "Le sport mis au pas à Puteaux"
* LA DH (Division Honneur) regroupe les meilleurs clubs régionaux. Les nouveaux joueurs de Puteaux sont repartis du bas de l'échelle "série 4". Mais après leur arrivée en finale de la coupe de France des séries 3 et 4, ils ont atteint la série 2.