"Nadine Jeanne ment", affirme Christophe Grébert sur son site. Alors permettez-moi encore une petite mise au point avant de revenir à l'essentiel. Je passe sur le fait qu'il dise nous avoir téléphoné dimanche soir pour reprendre le passage suivant : "Jamais le PS ne m'a fait cette proposition de 3 PS sur les 10 premiers. C'est moi qui l'ai faite (j'ai les mails qui le prouvent) : j'ai proposé 3 PS dans les 8 premieres places."
En parlant de "3 PS", Christophe Grébert joue sur les mots. Voici ce qu'il écrivait lundi à 16h34 : "Je vous propose de placer 3 socialistes dans les 10 premieres places : Régis Sada, Evelyne Hardy et un 3e." M. Grébert n'a donc pas proposé trois PS (Régis Sada et Evelyne Hardy - qui n'ont pas soutenu la liste PS- ont été exclus du PS) : il a proposé deux personnes de sa liste et une de la nôtre ! Quelle négociation peut-on engager sur une telle base ?
Réponse de Pascal Buchet, 1er fédéral du PS92 (17h03) : "Je vous demande de fusionner. Et sauf accord meilleur entre vous, la solution la plus adaptée pour se rassembler est que la liste de rassemblement autour de Christophe Grébert comporte trois candidat-e-s de la liste de Stéphane Vazia parmi les 10 premiers."
Cette proposition -comme je l'ai déjà écrit- a été rejetée.
Alors trêve de plaisanteries !
Il reste cependant un point sur lequel je suis d'accord avec M. Grébert : L'essentiel est désormais de faire en sorte que Joëlle Ceccaldi-Raynaud fasse le plus mauvais score possible dimanche prochain.
Tous les militants socialistes -avec dans leurs rangs pendant près de six ans Christophe Grébert- ont travaillé et bataillé avec force pour dénoncer la violence du système ceccaldiste et pour faire de Puteaux autre chose qu'une "République bananière"... Nous avons pris des coups, nous avons informé inlassablement nos concitoyens, nous avons tenu tête...
Durant cette campagne, beaucoup de Putéoliens ont rejoint ce combat aussi bien sur notre liste que sur celle menée par Christophe. Ne les décevons pas. Gardons nos coups pour celle qui dilapide l'argent de la commune, qui considère les citoyens comme de simples clients et qui reste insensible aux conditions parfois dramatiques dans lesquelles vivent nombre de Putéoliens.
Même si nous sommes séparés aujourd'hui, continuons chacun de notre côté à nous battre pour que Puteaux sorte du marasme et pour faire de notre ville, une ville épanouie et solidaire, ouverte et entreprenante.
Une ville où enfin il ferait bon vivre !
Dimanche prochain, votez pour élire un maximum de conseillers municipaux d'opposition. Il en va de l'avenir de notre ville.