Suite à la lecture des commentaires suscités par notre article Débâcle à Puteaux ensemble, Régis Sada (ex-directeur de campagne de C. Grébert) met en garde contre ceux qui, profitant de l'animosité suscitée par les dernières décisions de M. Grébert, cherchent à réécrire l'Histoire :
La décision récente de Christophe Grébert d’adhérer au MoDem et ainsi, de favoriser dans un premier temps l’arrêt définitif de l’épopée de Puteaux Ensemble et, dans un second d’amener à l’éclatement du groupe du même nom au Conseil Municipal de Puteaux, semble donner des ailes à certains et à leur faire croire qu’il est possible de tout oublier et de réécrire l’histoire à (leur) propre avantage. (...)
Du côté PS, c’est Nadine Jeanne, Conseillère Municipale de Puteaux réélue en mars qui reçoit les premiers coups de bâton. Tapée par un ancien de la section PS et un soutien de Joëlle Ceccaldi-Raynaud, elle est accusée d’avoir nourri la bête Grébert et d’avoir contribué à son émergence. Cette dernière réplique fermement en rappelant le doux visage de la démocratie putéolienne depuis plusieurs décennies en précisant qu’elle n’avait pas à rougir d’avoir soutenu Christophe Grébert quand celui-ci était présenté (...) comme le "grand Satan" de Puteaux.
D’un autre, ce sont les anciens colistiers de Puteaux Ensemble que l’on traite comme des âmes faibles qui ont péché par bêtise ou par opportunisme en apportant leur soutien à Christophe Grébert dans cette aventure municipale. (...)
La manœuvre est subtile, rondement menée mais tellement grosse que personne n’est assez stupide pour y donner du crédit tant ses initiateurs divers et variés sont connus et reconnus comme des personnages qui disposent de certaines facilités pour réécrire l’Histoire du moment où celle-ci tourne à leur avantage (*) et permet d’effacer les vieilles casseroles qui trainent derrière une famille qui dirige la ville depuis 1969. (...)
Lire l'article sur le blog de Régis Sada
Comme Régis, je connais trop bien l'histoire de Puteaux pour accorder du crédit à ceux qui tentent aujourd'hui de faire oublier leurs méfaits et qui cherchent à minimiser l'action déterminante de tous ceux qui ont lutté avec courage contre un régime insupportable, véritable "république bananière" au coeur de la République.
(*) Certains vont jusqu'à comparer Christophe Grébert, l'opposant le plus médiatisé de ce dernier mandat, à "un don Quichotte se battant contre des moulins imaginaires" ! Je peux attester que ces moulins n'avaient rien d'imaginaires !
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