La dernière phase du congrès du Parti socialiste est lancée… et elle n’aura pas lieu à Reims.
Dimanche, en l’absence de synthèse entre les différentes motions, les trois candidats au poste de premier secrétaire - Ségolène Royal, Martine Aubry et Benoit Hamon- s’en sont remis au vote des militants, jeudi prochain. Voire vendredi, si l’élection doit se dérouler en deux tours.
Martine Aubry a inauguré les discours à la tribune et a justifié sa candidature en expliquant que pour elle, “la grandeur de la politique c’est d’aller jusqu’au bout pour défendre ce en quoi l’on croit pour son parti”. (...) Et pour elle, le message des militants est clair : “Nous voulons un parti ancré à gauche”.
Benoît Hamon a pour sa part commencé son discours en assurant que le congrès a déjà tranché deux débats : les militants ont indiqué que le parti socialiste doit être ancré à gauche et qu’ils voulaient rénover le parti. (...) Il a plaidé pour un “parti musclé, décomplexé, face à cette droite liberticide qui limite les droits des salariés et des citoyens."
Ségolène Royal a répété que la parole était désormais entre les mains des militants. Mais elle a prévenu :"Tout le monde, et j’en fais ma règle, devra se ranger derrière celui ou celle qui sera désigné par le vote souverain des militants". (...) Elle a appelé à l’urgence d’un “projet alternatif radical crédible” : "socialistes, levons-nous, il y a tant de combats à mener !"
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>Les militants voteront le jeudi 20 novembre pour désigner le 1er secrétaire national, leur 1er secrétaire fédéral et leur secrétaire de section.