Paul a assisté à la réunion organisée par la PEEP de Puteaux sur le thème "Les ados et la violence" : voici son compte-rendu.
Je suis allé jeudi 12 à 20 h 45, au Palais des Congrès, suivre un débat organisé par la Peep, dont le thème était : "les ados et la violence" ;
Je m’attendais, compte tenu du thème, à trouver à la tribune, un psychologue, ou un sociologue ou un psychiatre ou les trois à la fois ;puis peut-être un enseignant et un éducateur spécialisé ; ils auraient essayé avec leurs compétences et leurs expériences d’éclairer les parents sur la juxtaposition de ces deux termes, à la fois dans le passé et dans la réalité sociale d’aujourd’hui pour en souligner la pertinence, le bien-fondé et les limites ;
J’ai en fait assisté à l’exposé de la politique municipale en matière de lutte contre la violence de la jeunesse putéolienne. Qu’on en juge : à la table des intervenants, l’adjoint au Maire chargé de la jeunesse et de la culture, M. Franchi, M. le commissaire de police de Puteaux, un brigadier-chef de la police municipale, une brigadier-chef ( ?) de la police de Puteaux, la chargée de mission auprès du Maire pour la prévention et les deux principaux des collèges de Puteaux ; J’ai cru m’être trompé de salle ! Mais non.
M. le commissaire a bien voulu dire que le fait de trouver désormais la police dans les établissements scolaires dès le CM1 était une révolution, ce qui montre que les révolutions ne sont pas toutes progressistes ; Mais cet exposé est l’illustration parfaite de la politique sécuritaire de notre Président qui envisageait de ficher le comportement des élèves dès la maternelle et pour qui la surveillance généralisée, par les caméras ou la police est le remède à tous les maux ; d’ailleurs le brigadier-chef l’a dit : "surveiller le comportement le plus tôt possible et suivre les enfants du primaire jusqu’au lycée". Fermer le ban !
Passons sur les propos ordinaires dans ce genre de débat : les parents démissionnent, les enseignants sont dépassés, les jeunes sont inquiets, bref la faute à tout le monde et à personne ;
Dans un propos liminaire, on a pourtant entendu la chargée de mission dire en citant un sociologue, que la violence étant généralement la marque de la souffrance individuelle ou collective ; dommage que personne n’ait voulu creuser le débat mais qui pouvait le faire puisqu’on n'avait pas invité ceux qui pouvaient éventuellement y répondre ;
Ce n’est certainement pas M. l’adjoint au Maire qui a voulu s’en charger ; pour ne pas prolonger les débats, j’imagine, celui-ci a été assez bref : "bonsoir" au début, "çà dépend des cas" au milieu, et "merci" à la fin ; bien qu’assez jeune, il n’a pas été violent cette fois-ci ; Merci à la Peep pour cette soirée instructive.
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