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Photos : 1. Pont de Puteaux 2. Rue Jean Jaurès
Cet après-midi, vos trois élus socialistes - Stéphane Vazia, Eric Chaurial et Nadine Jeanne se sont donnés rendez-vous rue Jean Jaurès pour une marche militante à travers la ville et l'île de Puteaux. L'occasion de discuter des enjeux des élections européennes à venir mais aussi des problèmes locaux.
> RV demain sur le marché Chantecoq
Voir aussi : Du côté du vide-greniers (17/05) - A La Défense avec Harlem Désir et Benoît Hamon (25/05)
Ce matin, Harlem Désir et Benoît Hamon, députés européens, ont rencontré des représentants de la CFTC (dont le siège départemental se trouve 58 jardins Boieldieu à Puteaux) et des représentants de la CFDT.
Au coeur des débats, les licenciements. On compterait un plan social par jour dans les Hauts-de-Seine. De nombreux secteurs sont touchés : de grandes entreprises et des banques comme Dexia (1), des PME, les sous-traitants, les intérimaires... La crise sert parfois d'alibi sans compter les licenciements abusifs pour de prétendues fautes professionnelles.
Ont été aussi abordées la crainte d'un effondrement des salaires et des fonds sociaux, la politique des transports et du logement. Le problème linguistique aussi qui fausse la concurrence : l'anglais étant prédominant, les entreprises anglo-saxonnes n'ont pas d'investissements à faire ce qui n'est pas le cas des autres.
Harlem Désir et Benoît Hamon ont rappelé que le recul de l'Etat était le fait d'une famille politique qu'il faut d'urgence écarter. Par ailleurs ils travaillent aux côtés de la Confération européenne des syndicats pour voir comment réadapter les CE européens.
Plus globalement, l'objectif est de mettre en place à l'échelle de l'Europe un plan de relance concerté,
de défendre les services publics, de créer de nouveaux emplois "verts" (non-délocalisables) et de mettre en
place un bouclier social qui tire l'Europe vers le haut et
évite tout dumping.
Demain les organisations syndicales organisent une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle avec un appel à la syndicalisation. Un pique-nique sera organisé sur l'esplanade de La Défense et il est question d'y décerner le "prix de la pire entreprise".
Photos : Quartier Boieldieu à Puteaux le 25/05/09 - Rencontre avec la CFTC et la CFDT. Pour le PS : Harlem Désir, Benoît Hamon (députés européens), Pascal Buchet et Benoît Marquaille (PS 92).
(1) La banque franco-belge Dexia, pourtant aidée fin septembre par les gouvernements français, belge et luxembourgeois, a annoncé la suppression de 900 emplois en 2009. Harlem Désir et Benoît Hamon, députés européens, candidats sur la liste socialiste d'Ile-de-France étaient ce midi à Puteaux, Esplanade de La Défense.
Ce fut l'occasion d'une rencontre avec les salariés du premier pôle d'emploi en Ile-de-France. La perspective d'une "Europe sociale", protectrice des droits des salariés, a été largement évoquée.
Photos : La Défense le 25/05/09 - Harlem Désir et moi-même, Benoît Hamon et Jean-Luc Richard, universitaire putéolien (photos PS).
En vidéo : Interview de Benoît Hamon à La Défense
Lors du conseil municipal extraordinaire qui s'est tenu samedi dernier à Nanterre, les élus ont souhaité la création d'une intercommunalité regroupant les communes de Nanterre, Puteaux, Courbevoie, Suresnes La Garenne-Colombes et Rueil-Malmaison. Le but étant que les habitants échappent à l'arbitraire des décisions étatiques et qu'ils aient leur mot dire dans l'aménagement de ce secteur.
Par ailleurs, les élus nanterriens souhaitent que les projets lancés dans le cadre de l'EPASA soient achevés avant une quelconque fusion avec l'EPAD, organisme marqué par une absence de concertation et une gestion chaotique (1). Philippe Chaix directeur des deux établissements publics a tenté de rassurer les élus en indiquant qu'il n'était pas question de dupliquer ce qui avait été fait à La Défense sur Nanterre.
Nous attendons maintenant le point de vue de Mme Ceccaldi, maire de Puteaux, sur ce projet d'intercommunalité.
Mise à jour du 26/05/09 :
Au cours des visites et des débats organisés depuis le début de l'année, les habitants ont pu se rendre compte de l'important potentiel représenté par Nanterre qui dispose des derniers terrains aménageables et qui est en mesure de construire de nouveaux logements, d'accueillir l'arrivée d'Eole, d'offrir une diversité d'activités, d'ouvrir l'université sur l'ensemble des villes avoisinantes...
Le secteur situé entre la Grande Arche et la Seine est actuellement déchiré par les infrastrucures routières et ferroviaires. L'urgence, c'est d'abord d'obtenir l'enfouissement des bretelles de sorties B5 et B6 (51M€) et la couverture de l'échangeur de l'A14/A86.
La concrétisation de ces projets ne peut que donner une plus-value non négligeable aux villes avoisinantes. C'est dans ce sens qu'une intercommunalité -jusqu'ici peu désirée- devient urgente et nécessaire. Reste à savoir, comme je le disais hier en commentaire, si avec 5 villes UMP sur 6 une nouvelle gouvernance pourra vraiment être assurée.
Documents : Télécharger la résolution votée samedi - Voir le film enquête réalisé auprès des habitants - site de la Ville de Nanterre
(1) Voir la note de Marie-Laure Meyer "La Défense : Une enclave UMP gérée en dépit du bon sens"
"On se croirait dans un film de guerre", déclarait hier l'un des habitants du HLM du 86 avenue Charles de Gaulle. Immeuble éventré, murs calcinés, c'est un paysage de désolation...
5 appartements ont été entièrement ravagés par le feu qui s'est déclaré hier après-midi. 19 familles ont dû être évacuées et ont été accueillies dans un premier temps à la médiathèque Jules Verne. On ne déplore heureusement aucune victime : une personne intoxiquée par les fumées a néanmoins dû être hospitalisée.
Les familles ont été relogées à l'hôtel en attendant de pouvoir réintégrer leur appartement lorsque celui-ci n'est pas trop endommagé ou d'être relogées dans un autre appartement. En espérant qu'il y ait des appartements disponibles à Puteaux pour les situations d'urgence.
Pour l'université, le lycée, l'école, la maternelle, l'hôpital, la poste,
Bref, tout le service public menacé...
La Marche des obstinés est partie de Chartres le 21 mai dernier. Elle rejoindra Paris le dimanche 24 mai.
Rendez-vous toute la journée Place de l'Hôtel de Ville à Paris ou tout au long du parcours francilien.
RV à 12h30 - Esplanade de la Défense - Au pied de l'escalier de la Grande Arche
Après 6 mois d’échanges dans la ville de Nanterre -et avec des élus et des habitants des autres villes concernées (Courbevoie, Suresnes, Puteaux...)- autour des projets d’extension de La Défense et le devenir de Nanterre dans l’Ouest parisien, un conseil municipal se réunira en session extraordinaire à l'Hôtel de Ville de Nanterre le samedi 23 mai 2009 à partir de 9h.
Avant les débats :
- Projection d’un film-enquête réalisé auprès de Nanterriens et d’habitants des villes voisines, de témoignages d’experts et d’associations
- Interventions de Philippe Panerai, architecte; des représentants d’associations, membres de la commission extra-municipale d’aménagement; Bernadette Madeuf, présidente de l’université de Nanterre; Philippe Chaix, directeur général de l’EPAD et de l’EPA Seine-Arche (EPASA).
> Conseil municipal extraordinaire ouvert à tous. Espace Chevreul, avenue de la liberté.
Photo : Secteur des groues à Nanterre. Voir la note du samedi 28 mars "La Défense côté Nanterre : Une visite en action"
Le 14 mai, Aung San Suu Kyi a été arrêtée et jetée en prison: elle est accusée d’être entrée en rapport avec un Américain qui serait entré clandestinement dans la résidence où elle est détenue à Yangon. Ces accusations sont absurdes : ce sont les militaires birmans, qui l’accusent aujourd’hui de ne pas avoir respecté son assignation à résidence, qui sont responsables de la sécurité du bâtiment. C’est un prétexte visant à la garder en prison jusqu’aux élections de 2010.
Comment faire pression sur la junte birmane ?
"Le seul moyen de pression économique sérieux" contre la Birmanie
pour obtenir la libération d'Aung San Suu Kyi , "ce serait évidemment
le groupe Total", a déclaré Bernard Kouchner le 20 mai (voir l'article du Nouvel Obs). Mais à lire ses explications quelque peu confuses cela ne semble pas être vraiment pour demain :
"Total nous pose un problème que nous allons tenter de régler.
Personne ne dit qu'il ne faut pas avoir une attitude également ferme
sur Total. Mais si on a une attitude ferme sur Total qui serait
déterminée au sommet de l'Etat (...), ça veut dire qu'on coupe le gaz
à une grande partie de la population birmane, et aussi à la ville de
Bangkok, parce que ce gaz va en Thaïlande", a-t-il affirmé.
"Il faut
quand même peser les choses", a-t-il poursuivi, en admettant que si
Total se voyait interdire d'opérer en Birmanie, la Chine prendrait
aussitôt le relais.
"Cela ne veut pas dire que nous ne l'envisageons
pas". "Ca veut dire que nous réfléchissons parce que nous trouvons
insupportable la situation qui prévaut en ce moment en Birmanie". (...)
En attendant le fruit de leurs reflexions, nous vous invitons à signer la pétition : Libérez Aung San Suu Kyi !
N.B. Il ne reste que 5 jours pour capter l'attention de M. Ban Ki-Moon, secrétaire général de l'ONU : la pétition lui sera présentée le 26 mai.
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