Notre maire se spécialise dans l’esquive des questions embarrassantes.
Quand on lui fait remarquer que, en augmentant les impôts (+12 ,6% sur la taxe foncière), elle ne tient pas ses promesses de campagne, Mme Ceccaldi préfère parler de Paris ou d’Asnières. Mais dans le cas de ces deux villes, les maires socialistes avaient prévenu pendant la campagne de cette nécessité. A Puteaux, Mme Ceccaldi s’en est bien gardée et peut de plus difficilement le justifier.
Si on évoque les dépenses superfétatoires, capricieuses, relevant de l’achat compulsif, Mme Ceccaldi nous parle de Gennevilliers qui réalise "de bien moins belles festivités". Doit-on rappeler à Mme Ceccaldi que, à budget global quasi équivalent, le maire de Gennevilliers a fait le choix de l’investissement utile et nécessaire en créant notamment de très nombreux logements à loyers modérés, tandis qu’à Puteaux, il s’agit avant tout de dépenses dans des événements festifs dont le coût dépasse l’entendement ?
Quand nous adressons un courrier à Mme Ceccaldi pour lui demander d’appliquer la loi L14 du code des expropriations qui contraint les communes à reloger les personnes expropriées, nous n’obtenons pas de réponse. Pourtant, nous lui signalions le cas douloureux de cette dame, dans l’angoisse d’une expulsion prochaine et sans solution de relogement malgré un âge avancé et une santé fragile. Le relogement sur la commune serait du devoir d’un maire responsable.
Quand, en conseil municipal, nous lui rappelons la nécessité de créer des écoles sur la commune pour faire face à la densification excessive de nombreux établissements Putéoliens comme nous l’autorise l’article L2121.30 du code général des collectivités territoriales, Mme le maire se retranche piteusement derrière un avis de l’inspecteur d’académie de Versailles qu’elle n’a pas sollicité.
Nous demandons un peu plus de volontarisme, un peu plus de solutions ; moins d’esquive et de pusillanimité.
Enfin, à la veille des élections européennes, nous vous invitons fortement à aller voter ce dimanche 7 juin, pour changer d'Europe, nous devons changer de majorité.
Stéphane Vazia pour le groupe des élus socialistes