Nadine Jeanne, ex-élue de Puteaux

Contre la fusion EPAD-EPASA : Mobilisation des élus de gauche

La réunion qui s'est tenue ce soir à Nanterre a réuni des élus de toute la gauche (PS, PC, Verts, MRC) et du Modem des villes de Nanterre de Courbevoie et de Puteaux déterminés à s'opposer à la mainmise de l'Etat sur le territoire de La Défense via des décrets dépossédant les communes de toute prérogative sur l'aménagement de leurs territoires et la nomination annoncée de Jean Sarkozy à la tête de l'EPAD.

A noter que les trois villes ont émis (Courbevoie) ou vont émettre (Puteaux et Nanterre) un avis défavorable au projet de fusion entre les deux établissements publics (EPAD et EPASA).

Un communiqué paraîtra dès demain. D'autres actions seront menées notamment ce vendredi 23 octobre à 8h30 devant le Conseil général.

Les élus socialistes appellent à un large rassemblement contre la mainmise de l’Etat sur l’EPAD et l’EPASA

Les élus socialistes (suite à la réunion du 15 octobre) appellent la gauche, les écologistes et les démocrates à se rassembler pour s’opposer à la reprise en main de la Défense par l'Etat et aux projets d’intercommunalité imposés par le gouvernement.

Le lundi 19 octobre, pour la première fois, une réunion va rassembler tous les élus de gauche et écologistes de Courbevoie, La Garenne-Colombes, Puteaux, Rueil-Malmaison, Suresnes, à l’initiative des présidents de groupe de la majorité municipale de Nanterre (CIC, PS, Verts, MRC). La réunion aura lieu à la salle de la mairie de quartier du Mont Valérien (207, avenue Paul Vaillant Couturier à Nanterre).

Les élus socialistes dénoncent la reprise en main par l’Etat des territoires en général, et de celui du secteur de la Défense en particulier. Le Président de la République ne prend même plus la peine de dissimuler ses intentions. En imposant son fils à la tête de l’EPAD qu’il espère fusionner avec l’EPASA le 1er janvier 2010, Nicolas Sarkozy bafoue la démocratie locale dans nos territoires, au profit d’une recentralisation inédite de tous les pouvoirs entre les mains de l’UMP.
 
Les élus socialistes rappellent qu’ils représentent la première force politique de gauche dans les 6 villes autour de la Défense. A ce titre, ils souhaitent, d’une part, que les communes continuent à définir l'aménagement urbain de leur territoire et, d’autre part, que le site de la Défense bénéficie d'une véritable gouvernance, où chaque collectivité locale puisse être prise en compte dans une politique métropolitaine et régionale cohérente.

Le 19 octobre constitue la première étape, avant un plus large rassemblement que nous appelons de nos vœux, pour faire face à une opération de spoliation territoriale et démocratique sans précédent sous la 5ème république.

Voir ci dessous les signataires :

Frédéric Mitterrand et Jean Sarkozy : deux faces d’un même visage, celui de Nicolas Sarkozy

Une contribution de Paul Cozigon, militant au PS de Puteaux :

  L’ "affaire" Mitterrand

Non, nul n’est obligé d’aller en Thaïlande pour trouver un partenaire sexuel qui correspond à son orientation, quelle qu’elle soit ; nul n’est obligé d’être en Thaïlande et de faire du tourisme sexuel ; mais si on va en Thaïlande pour faire du tourisme sexuel tarifé, ce n’est pas pour se payer des hommes de quarante ans alignés avec des numéros qui permettent de les choisir ; dans ce pays, il y a longtemps qu’ils ne sont plus sur le marché du sexe.

Dans le milieu des « élites et des artistes «  , quand on a autant honte de soi, des remords et des regrets au point d’en faire un livre de contrition, ce n’est pas parce qu’on est homosexuel, il n’y a aucune raison. C’est qu’on a franchi, au regard de sa propre morale, la ligne qui provoque le dégoût de soi-même, le désir du repentir, la confession publique qui est censée absoudre  ; Quand on dit : « que celui qui n’a jamais péché me jette la première pierre », c’est qu’on se reconnaît coupable à l’aune de sa propre éthique même si on dit dans le même temps qu’on n’a pas fait de faute, pas d’erreur . Pas coupable ? .Irresponsable peut-être ?

Mais peu importe, c’est à l’intéressé d’en tirer la leçon, de faire avec, de porter son fardeau comme personne privée et aux lecteurs d’avoir un jugement sur le texte et sur l’auteur. Jusque là, il n’y avait pas « d’affaire » Mitterrand ;

17 octobre 1961 : Contre l'oubli

Au matin du mardi 17 octobre, la police sait qu'une manifestation de masse se prépare ; des cars de police quadrillent la ville, des policiers cernent les bouches de métro aux portes de Paris, prêts à arrêter les manifestants.

Aux portes de Paris, à la sortie des métros Étoile, Opéra, dans les couloirs de la station Concorde, sur les Grands Boulevards, les manifestants seront systématiquement matraqués, à coups de crosse, de gourdin, de bâton, souvent jusqu'à ce qu'ils s'effondrent. Les policiers frappent au visage, au ventre, des manifestants qui ne font montre à aucun moment d'aucune violence ni d'aucune résistance.

Sur le boulevard Bonne-Nouvelle, au pont de Neuilly, au Pont-Neuf d'Argenteuil et en d'autres lieux, les policiers tirent sur les manifestants. Sur les ponts aux portes de Paris et sur le pont Saint-Michel, des hommes sont précipités à la Seine. En plein Paris et pendant plusieurs heures se déroule une véritable chasse au faciès, à laquelle la population parisienne assiste et collabore même parfois.

Le préfet de police M. Papon suit toutes les opérations et se rend lui-même à l'Etoile, pour constater leur "bon déroulement". Il a aussi connaissance de toutes les liaisons radio de la police. Il sait donc que de faux messages d'information circulent selon lesquels des policiers auraient été tués. Il ne les démentira pas. (...)

S'il n'est pas possible de déterminer exactement combien d'Algériens furent tués le 17 octobre 1961 et les jours qui suivirent, il reste que le chiffre de plusieurs centaines de morts, avancé par J-L. Einaudi dans son livre La Bataille de Paris à partir de l'étude de registres de cimetières, de témoignages et de documents internes du F.L.N., est le plus vraisemblable.

En savoir plus

Projet de fusion EPAD-EPASA : Au Conseil municipal de Puteaux de donner son avis

Le conseil municipal de Puteaux se réunira en séance publique à l'Hôtel de Ville le jeudi 22 octobre à 19h avec notamment à l'ordre du jour :

Avis du conseil municipal sur le projet de fusion des deux établissements publics EPAD (La Défense) et EPASA (Seine-Arche)

La ville propose d'émettre un avis défavorable : "En conséquence, face à ce manque de concertation, pour des raisons à la fois démocratiques et juridiques, la Ville de Puteaux s'oppose à ce projet de décret."

La ville  estime entre autres que les communes de Puteaux et de Courbevoie n'ont pas à intervenir dans l'aménagement du territoire de l'EPASA et s'oppose à l'entrée dans le nouvel établissement de la commune de La Garenne-Colombes.

Voir le 1er communiqué des Présidents de groupe des villes concernées (08/10/09)- Voir le 2ème communiqué (18/10/09) - le 3ème (PS, PC, Verts, MRC, Modem...) le 20/10/09

Projet de fusion EPAD-EPASA : Avis défavorable du Conseil Régional

La révolte gronde dans les Hauts de Seine : si l'idée de Jean Sarkozy de se proposer comme Président de l'EPAD a mis le feu aux poudres, le problème est beaucoup plus profond.
Retour à la centralisation, déni de démocratie, projets de décrets, petits arrangements entre amis,  relèvent selon Marie-Laure Meyer d'une "culture féodale" de l'aménagement du territoire.

Voici un extrait de l'intervention de Marie-Laure Meyer, conseillère régionale et représentante au conseil d’administration de l’EPAD depuis 6 ans, au Conseil régional le 8 octobre dernier :

(...) Ces décrets qui nous sont proposés traduisent, profondément, une culture féodale de l’aménagement du territoire :

• Féodal de refuser le résultat des urnes qui a porté la majorité actuelle en charge d’un SDRIF qui a vocation à faire droit : si vous dépassez 50% des voix lors des prochaines élections, vous pourrez le modifier à souhait mais peut-être êtes-vous déjà certains d’avoir perdu ?

• Féodal de vouloir verrouiller le contrôle d’un territoire sans l’intégrer dans les débats parlementaires que la majorité présidentielle a elle-même lancés : à quoi servent vos lois sur le Grand Paris, la réforme des collectivités locales, la transformation de la fiscalité locale qui devaient rééquilibrer le fonctionnement des collectivités locales en réduisant les effets "mille-feuilles" ? (...)
  

• Féodal d’oser proposer une telle fusion sans annexe budgétaire alors que l’EPAD a fait l’objet de rapports cinglants de la Cour des Comptes , que les partis pris d’urbanisme de la dalle sont ingérables, tandis que la situation des comptes de l’EPASA est saine et la qualité de son aménagement reconnue : c’est quand même agaçant de voir un maire de gauche mieux gérer que des présidents de droite !

Jean Sarkozy : "On l'aidera" !

Il a 23 ans, est en 2ème année de droit mais il prendrait bientôt la tête de l'Etablissement Public d'Aménagement de La Défense (EPAD) !

Les défenseurs de cette situation singulière ne manquent pas d'arguments : Le fils du président de la République, "apprendra", a déclaré aujourd'hui (lundi 12 octobre) l'actuel président de l'EPAD et ministre de la Relance économique Patrick Devedjian.

"Il apprendra. C'est en forgeant que l'on devient forgeron. J'en ai parlé avec le président de la République puisque je suis le président sortant", a-t-il rapporté sur Radio Classique. "Je lui ai dit que j'avais remis les choses en ordre mais que c'était aussi quelque chose de complexe. Cela dit, il sera assisté et donc il sera aidé. Et puis c'est un garçon intelligent, il est capable d'apprendre", a-t-il estimé.

Et si on désignait un homme ou une femme compétent(e) plutôt que de continuer dans le népotisme ? Ce serait le propre d'un régime républicain : mais sommes-nous toujours en République ?

N.B. La pétition lancée par Christophe Grébert pour demander à Jean Sarkozy de renoncer à postuler à la présidence de l'EPAD, l'Etablissement public qui gère l'aménagement du quartier d'affaires de La Défense, a déjà réuni 8.000 signatures. Et ça continue...

Mise à jour du 13/10 : A la mi-journée, 55.000 personnes ont signé, annonce Christophe Grébert sur son site : 43.000 signatures confirmées par mail et 12.000 formulaires toujours en attente sur un serveur qui sature de plus en plus.

Photo : Jean Sarkozy sur Neuilly Bondy blog

Les Mochicas à Puteaux : Découvrir la tombe du "seigneur de Sipan"

Puteaux se spécialiserait-elle dans les tombes ? Après l'exposition sur les guerriers de Xi'An l'an dernier, voici reconstituée la tombe du "seigneur de Sipan" (civilisation des Moches ou Mochicas) découverte en 1987 au nord du Pérou par l'archéologue Walter Alva.

Ne boudez pas la visite : celle-ci réserve bien des surprises... parfois un peu macabres.

L'or sacré des Incas : Hôtel de Ville de Puteaux du 10 octobre au 1er novembre. Entrée libre (Photos NJ : 1. Hall de l'Hôtel de ville - 2. La tombe du seigneur de Sipan entourée de celles de ses femmes)

La Défense ne se décrète pas : Communiqué des élus socialistes et apparentés

Extension de La Défense : les élus socialistes demandent une vraie concertation et exigent que les habitants puissent donner leur avis.

Au début du mois d’août, les maires des villes de Courbevoie, La Garenne-Colombes, Nanterre et Puteaux ont reçu un courrier du Préfet des Hauts-de-Seine présentant un projet de fusion des deux établissements EPAD et EPASA pour créer un seul établissement public d'aménagement de La Défense-Seine-Arche et un projet d’élargissement du périmètre des opérations d'intérêt national, sur Nanterre et La Garenne-Colombes.

Ainsi, l'extension du périmètre de La Défense programmée sans aucune concertation préalable avec les élus locaux et sans que les habitants puissent s'exprimer sur ce sujet donnent tout pouvoir à l'État pour construire des bureaux, exproprier des biens, acheter et vendre des terrains et des propriétés, préempter toute vente sur ce territoire.
Désormais, les villes concernées, Courbevoie, La Garenne-Colombes, Nanterre et Puteaux ne pourront plus définir les aménagements dont les populations ont besoin, sur leur territoire. C'est un retour en arrière sans précédent par rapport aux lois de décentralisation de 1982 et celle de 2002 sur la démocratie de proximité.

Devant cette situation, les élus socialistes des 4 villes concernées par les projets de décrets demandent :
- que les habitants soient consultés pour donner leur avis,
- que les élus des conseils municipaux continuent à définir l'aménagement urbain de leur ville,
- qu'un véritable partenariat équilibré soit mis en œuvre entre l'État et les collectivités territoriales dans la cohérence métropolitaine et régionale.

Les Maires des villes concernées doivent prendre leurs responsabilités, et ouvrir ce débat dès les prochains conseils municipaux. Il en va de l’avenir de nos territoires.

Contacts : Jean-André Lasserre Président du groupe Une autre ambition pour Courbevoie, Christophe Macé, Président du groupe l’énergie Neuve pour La Garenne-Colombes, Patrice Marchal Président du groupe socialiste de Nanterre, Stéphane Vazia, Président du groupe Vivre ensemble à Puteaux

Communiqué envoyé le 8 octobre après la réunion de concertation du 6 octobre entre les élu(e)s socialistes et apparentés des 4 villes.

Lycées : Cartes des chantiers lancés par la Région Ile-de-France

En réponse à l'UMPuteaux qui semble se plaindre du travail des élus régionaux (voir sa dernière tribune), voici la carte des lycées livrés ou en cours d'achèvement dans les Hauts-de-Seine

En 2009, l'action de la Région en matière d'immobilier scolaire concerne 470 établissements  qui accueillent 400.000 élèves.

Cette compétence immobilière se traduit en Île-de-France par la mobilisation budgétaire de 432,7 M€ en investissement et 222 M€ en fonctionnement.

Ainsi, la Région Île-de-France se classe toujours parmi les premiers investisseurs publics en Europe pour ce qui est de la mise en valeur de son patrimoine tant pour le bâti que pour l’équipement.

Voir les cartes des chantiers livrés ou en cours d'achèvement dans les Hauts-de-Seine et dans les autres départements d'Ile-de-France sur le site du Conseil régional