Depuis le premier rapport du GIEC (Groupe Intergouvernemental d'Experts sur l'évolution du Climat) en 1990, le doute sur l’impact de l’homme sur le climat n’est plus permis.
Les rapports se sont succédé : 1995, 2001 et 2007. Ils vont tous dans le même sens : une augmentation prévisible des températures liées à l’accroissement des gaz à effet de serre. Ces mêmes gaz sont produits par les activités humaines.
En parallèle à ce travail scientifique, les gouvernements du monde entier ont tenté d’élaborer des plans d’actions pour éviter le pire. Il y eut 1992 Rio avec le lancement de l’Agenda du 21e siècle. Les collectivités territoriales sont appelées, dans ce cadre, à mettre en place un programme pour le 21e siècle (l’agenda 21) à leur échelle, intégrant les principes du développement durable, à partir d’un mécanisme de consultation de la population.
En 1997, il y a eu Kyoto. Lors de cette réunion un calendrier de réduction des émissions des gaz à effet de serre pour les pays industrialisés a été adopté. Et en décembre 2009, il y aura Copenhague pour fixer les nouveaux objectifs de l’après Kyoto.Les gouvernements semblent vouloir agir. Mais la remise en cause de notre modèle occidental du toujours plus de consommation et du toujours plus de production est-elle vraiment envisagée par l’ensemble des gouvernements ? Nos responsables UMP - mairie et État - sauront-ils nous proposer un nouveau mode de vie respectueux de l’homme et de l’environnement ? Après les déclarations du chef de l’État sur le "travailler plus pour gagner plus", nous pouvons en douter.
Il faut nous préparer, dans les années à venir, à un bouleversement sans précédent. Nous sommes à la croisée des chemins ; soit nous subirons les changements, soit nous les impulserons : à nous tous de choisir !
Télécharger le tract (recto verso)