A deux jours de la fin des négociations, le climat est de plus en plus tendu au sommet de Copenhague et les pays en voie de développement s'inquiètent des décisions qui
pourraient être prises au final par les pays les plus riches.
Ils estiment notamment que la conférence de Copenhague néglige l'importance du renouvellement des engagements, au-delà de 2012, des pays industrialisés dans le cadre du protocole de Kyoto qui est, à ce jour, le seul instrument légal contraignant contre le réchauffement climatique.
Dans un communiqué publié au début du mois, le PS s’est prononcé pour "des objectifs ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre, pour atteindre collectivement une baisse de 40% par rapport à 1990" pour les pays riches". (...)
"Le soutien financier qui sera arrêté à Copenhague pour aider les plus pauvres à lutter contre les effets du réchauffement climatique tout en se développant sera essentiel". Un "fonds" doté de "100 milliards par an à l'horizon 2020" est nécessaire pour "financer l'adaptation des pays en développement et assurer l'accès de tous à l'énergie propre".
Le PS est favorable à une taxation sur les transactions financières et propose également "une taxe sur les émissions liées au transport international de marchandises", un "prélèvement sur le nombre de kilomètres parcourus".
Le PS demande enfin une "meilleure gouvernance globale" et de "nouvelles normes internationales de protection de l'environnement et des droits sociaux, qui doivent primer sur les règles de la concurrence". L'OMC doit ainsi "être intégrée au système des Nations Unies et soumise aux autres normes internationales".
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