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Dans son discours de clôture, Martine Aubry a dénoncé la politique "odieuse" du chef de l''Etat :
Quand tout va mal, il faut faire peur. Non pas aux délinquants, mais aux gens honnêtes. Pas pour faire reculer l'insécurité, mais pour l'exploiter. C’est toujours le même scénario : un drame se déroule –, le Président de la République prononce un discours à grand spectacle, doigt levé et menton relevé, puis annonce soit des mesures inacceptables, soit un texte de plus qui restera inappliqué. Personne n’est dupe de cette stratégie de la surenchère, maintes fois éprouvée. Elle aggrave les problèmes au lieu de les résoudre. Elle repousse les vrais débats au lieu de les poser. Elle n'a, au fond, qu'un objectif : tenter de masquer les échecs de M. Sarkozy, et de faire oublier les turpitudes de ses amis. (...)
Martine Aubry a également annoncé les prochaines échéances.
C’est au printemps 2011 que nous présenterons notre projet dans sa globalité et sa cohérence. Il faudra inscrire nos propositions dans notre projet de société, les hiérarchiser et dire comment nous les finançons. Alors que les ressources publiques se tarissent et que la droite nous laissera une France abîmée avec plus de déficits et de chômage, moins de services publics et de croissance, nous ne devons pas seulement dire à nos compatriotes ce que nous allons faire, mais comment nous allons nous y prendre. (...)
Et de conclure : Notre détermination est entière, notre combativité inentamée, notre ambition immense : nous voulons incarner demain une alternative crédible à la politique de la droite. Les Français doivent le savoir dès aujourd’hui. Nous sommes là à leurs côtés. Nous serons au rendez-vous de 2012. Nous serons prêts pour bâtir ensemble une autre France.