Voici un nouvel exemple de la façon dont fonctionnent les associations et clubs sportifs de Puteaux. Des présidents qui ne peuvent décider de rien, des animatrices qui se comportent comme des directrices de clubs privés... Un article de Paul Cozigon, militant PS :
Des galipettes qui coûtent cher aux contribuables putéoliens !
A Puteaux, il y a deux associations de gymnastique volontaire qui ont un fonctionnement très particulier. Déclarées comme associations de loi 1901, ce ne sont pas les Présidentes ni le Bureau qui décident mais l’animatrice, présentes dans ces deux associations.
Cette animatrice décide si elle fait cours ou pas, de ses congés, de ses horaires, de qui doit être au Bureau, organise les assemblées générales même en l’absence de la Présidente et révoque les Présidentes quand elles ne lui plaisent pas.
Tout sauf un fonctionnement normal et légal d’une association soumise à la loi de 1901 dans laquelle l’animatrice est une salariée au service de l’association et où la Présidente et le Bureau doivent gérer l’association.
On s’en ficherait royalement si les associations en question ne recevaient pas une confortable subvention municipale qui sert à payer plus de la moitié du salaire également confortable de l’animatrice, une mise à disposition gratuite d’une salle alors que ces associations fonctionnent de fait comme des clubs privés.
La solution serait que l’animatrice fonde son propre club privé et fasse à ce moment là ce qu’elle veut, mais elle n’a pas les diplômes nécessaires et préfère les subventions municipales pour assurer ses revenus , d’où la forme associative.
On s’en fiche encore moins quand on sait que cela dure depuis 10 ans, que la Mairie est au courant des ces dysfonctionnements illégaux par de multiples courriers, que des fonctionnaires de la Mairie ont assisté à quelques Assemblées Générales et ont vu la farce des procédures. Alors, où est le mystère ?
Tout simple : Madame l’animatrice est une bonne amie de Madame le Maire et entre bonnes amies, on ne va pas chercher des petites bêtes pour quelques milliers d’euros, on est entre soi.
Ce genre d’arrangement ne vous rappelle pas une histoire récente dans laquelle il faut remplacer milliers par millions, mais où il s’agit toujours de se rendre service et de renvoyer l’ascenseur ?
En attendant, vive les galipettes !
Article paru dans le Puteaux (vraies) Infos n°4
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