Sans aucune information, sans aucune consultation, le gouvernement français a offert, à des sociétés nationales et étrangères le droit d’explorer le sous-sol français à la recherche de gaz et de pétrole de schiste, rappelle le site AVES. Sont concernés le Sud-Est de la France et l'Ile-de-France.
La technique pour ramener le gaz à la surface est nouvelle, délicate et surtout, désastreuse sur le plan environnemental.
La "fracturation hydraulique horizontale", consiste à provoquer des failles à l’aide d’un liquide envoyé à très forte pression, pour libérer le gaz et le pétrole pris dans la roche compacte, à environ 2000 mètres de profondeur.
Trois "ingrédients" sont nécessaires pour créer ces mini séismes : des quantités phénoménales d’eau (entre 15 000 et 20 000 m3), des produits chimiques (plus de 500) pour attaquer la roche et des micro-billes pour maintenir ouvertes les failles.
Aux Etats-Unis, le bilan de l’extraction de ces énergies fossiles est catastrophique : pollution massive des nappes phréatiques et de l’air, destruction des paysages et de milieux naturels, etc. Leur exploitation, en France, conduirait inéluctablement aux mêmes dégâts ainsi qu’à des émissions accrues de gaz à effet de serre, alors même que notre pays s’est engagé à les diviser par quatre.(...)
Partie du Larzac, la mobilisation va crescendo... Les présidents PS des conseils régionaux de Rhône-Alpes et de Midi-Pyrénées, Jean-Jack Queyranne et Martin Malvy sont montés au créneau... Au Conseil régional d'IdF, le groupe PS a déposé le 4 février dernier un voeu pour demander un moratoire, voeu qui fera l'objet d'un vote le 11 février.
Mise à jour : Manifestation le samedi 26 février de tous les collectifs de France à Villeneuve-de-Berg en Ardèche. Des permis ont été accordés à trois sociétés (Total, GDF Suez et Schuepbach Energy), pour mener des forages d’exploration sur une zone qui recouvre le triangle Montélimar–Montpellier–plateau du Larzac.