La députée-maire UMP de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, a été entendue en août comme témoin assisté par un juge de Nanterre dans une enquête sur des soupçons de malversations financières, a-t-on appris mardi auprès de son avocat, confirmant une information du Canard Enchaîné à paraître mercredi.
"Mme Ceccaldi-Raynaud a été convoquée comme témoin assisté le 1er août et a conservé son statut de témoin assisté. L'instruction est clôturée et aucune infraction n'est ni reproché, ni reprochable à Mme Ceccaldi-Raynaud", a déclaré à l'AFP Me Rémi-Pierre Drai.
L'instruction judiciaire ouverte à Nanterre pour corruption et abus de biens sociaux est liée à l'attribution d'un marché par le syndicat intercommunal de chauffage urbain de la Défense (Sicudef) à la société Enerpart (1), créée pour l'occasion par trois associés, Jean Bonnefont, ex-dirigeant de Charbonnage de France, Bernard Forterre, ex-dirigeant de Vivendi et Laurent Gimel.
Dans cette affaire, le père de l'élue, l'ex-sénateur-maire UMP de Puteaux Charles Ceccaldi-Raynaud, avec lequel elle est en conflit ouvert depuis plusieurs années, a été mis en examen en 2007 pour "favoritisme, recel d'abus de biens sociaux et corruption passive". Selon Le Canard Enchaîné, dans le cadre de cette enquête, Charles Ceccaldi-Raynaud a accusé sa fille d'avoir touché des commissions occultes. (...) Sollicitée par l'AFP, la députée-maire de Puteaux n'a pas souhaité faire de commentaire.
(1) Dès notre entrée en fonction après les municipales de 2001, nous avions dénoncé les curieuses conditions d'attribution de ce marché.
Lire l'intégralité de l'article du 18/10/2011 sur le site Le Point.fr