Ce n'est pas nouveau mais cette fois-ci c'est Patrick Devedjian, Président du Conseil général des Hauts-de-Seine, qui l'affirme.
L'EPAD (l'ancien établissement en charge de l'aménagement de La Défense sur Puteaux-Courbevoie) est tout près de la liquidation judiciaire. Le président du conseil général estime que l'Epadesa - fusion de l'Epad et de l'Epasa, aménageur de la ville voisine de Nanterre - paie une gestion désastreuse de l'Etat, qui se traduit par un "déficit structurel".
"La Cour des comptes y passe beaucoup de temps, il y a une accumulation de passifs, note-t-il. C'est une bombe à retardement" qui pourrait exploser "à partir de juin". Devedjian avait été éjecté de la présidence en 2009 pour laisser la place au fils du chef de l'Etat - projet abandonné après un énorme tollé. Jean Sarkozy "ne le savait pas, mais l'Epad était un miroir aux alouettes", ajoute celui qui avait instauré une comptabilité à l'Epad. C'est la députée des Hauts-de-Seine Joëlle Ceccaldi-Raynaud qui est actuellement à la tête de l'Epadesa. Voir l'article publié aujourd'hui par L'Express
Nous dénonçons depuis longtemps une véritable cavalcade financière : les nouveaux m2 de bureaux vendus servant à éponger les dettes. Un jour ou l'autre, ça ne peut qu'exploser...
A terme, cela veut dire pour les villes concernées (dont Puteaux) des millions d'euros à payer à Defacto, l’Etablissement Public de Gestion du quartier d’affaires de La Défense.
Photo (NJ) : Parvis de La Défense - Projets de l'EPADESA > Voir aussi l'article publié par le groupe Une autre ambition pour Courbevoie
> Voir la réponse de l'EPADESA - (24/11)