C'en est désespérant. Nous souhaiterions pouvoir débattre dans un climat à peu près serein. Nous préparons les questions à l'ordre du jour, au final nous ne sommes pas écoutés et les conseils donnent lieu aux plus grands désordres !
Mme le maire a à nouveau commencé le conseil de ce soir en attaquant M. Grébert sur ce qu'il avait écrit sur son blog. Je lui ai demandé d'arrêter de faire des remarques liminaires sur ce que l'élu Modem avait pu écrire. Nous ne sommes pas là pour ça et elle dispose de bien d'autres supports pour dire ce qu'elle en pense. Elle a répondu qu'elle continuerait à procéder ainsi.
Par ailleurs, nous avions découvert que dans le procès verbal de la dernière séance, seule son intervention liminaire avait été reproduite. Aucune retranscription de la réponse de l'intéressé. Nous avons été unanimes à dénoncer le procédé.
J'ai également demandé en début de conseil à ce que les élus ne soient pas interrompus lorsqu'ils prennent la parole : cela ne fait qu'envenimer le débat et on verse dans la surenchère.
La règle devrait être : on écoute et ensuite on répond et ceci quel que soit l'intervenant.
Mais c'était trop demander. Sur la question 22 où le maire de Puteaux demandait le soutien financier de la Ville pour attaquer le journal Le Figaro qui avait repris des affirmations publiées sur le blog Mon Puteaux (1), Mme Ceccaldi a coupé la parole à M. Grébert qui évoquait l'affaire des quatre millions d'euros qu'elle aurait reçus de sa grand-mère. Elle lui a demandé de se taire. Celui-ci ayant continué à parler : le maire a fait venir la police municipale pour le faire sortir de l'enceinte ! J'ai tenté de m'interposer mais sans succès.
Je considère que cette manière de faire est un véritable scandale ! Si la situation échappe au maire, il y a d'autres possibilités comme lever la séance. Là, non seulement elle fait appel à la police municipale mais ensuite elle veut continuer le conseil comme si de rien n'était. J'ai eu l'impression de revenir aux pires moments de la dernière mandature de Charles Ceccaldi !
Nous sommes bien sûr tous sortis du conseil trop scandalisés pour pouvoir demeurer dans l'enceinte. Le conseil se sera donc arrêté à la question 22 (il était 21h30) et nous n'aurons pas pu débattre des orientations budgétaires. Les conseillers de la majorité auront pu expédier entre eux cette question essentielle.
Que nous réserve l'avenir ?
Nous n'en savons rien mais actuellement nous pouvons juste constater qu'aucun débat démocratique ne peut avoir lieu à Puteaux. Nous aimons notre ville et cela nous désole.
(1) Voir l'article : La maire de Puteaux prive ses habitants du Canard
Mises à jour :
> Lire l'intégralité de l'intervention de M. Grébert
Dans cette intervention, M. Grébert rapporte des faits connus de tous (ils ont été largement évoqués dans la presse) et ses interrogations sont légitimes. Il suffisait de le laisser parler et on évitait l'incident.
> Voir les vidéos mises en ligne sur le site La gazette de Puteaux
La 3ème vidéo donne une idée de l'ambiance lorsqu'est abordée la question 22. Mme Ceccaldi était sortie de la salle pour que cette question soit mise au vote, c'est M. Lotteau qui la remplace. Au retour du maire, Mme Amsellem tente d'aborder la question suivante.
> Voir la main courante déposée par Mme Cancelloni, élue Modem, au commissariat de Puteaux