A plusieurs égards, l’élection présidentielle de 2012 est un moment historique.
Un rendez-vous avec l’Histoire qu’il convient de ne pas rater. Et pourtant, les risques sont grands de passer à côté, d’engager la France sur un chemin où elle pourrait se perdre. Le 06 mai, même si nous serons seul dans l’isoloir, face à une unique enveloppe, nous aurons la responsabilité collective de faire gagner les valeurs, les idéaux qui définissent notre pays et qui en font la grandeur. Cette France, c’est ma France, celle que j’aime et que je défends, celle qui vaut effectivement que l’on se batte pour elle.
Ma France, c’est celle qui ne perd pas son âme lors des crises économiques. C’est celle qui choisissait le Front Populaire, en 1936, quand d’autres votaient pour des extrémismes infâmes. Celle qui, lors des heures les plus sombres de son histoire, continuait son travail dans l’ombre contre la bête immonde. Ma France, c’est celle des De Gaulle, des Jean Moulin, de tous les autres.
Ma France, c’est celle qui refuse d’aller chasser sur des terrains honteux. Celle pour qui parler aux électeurs du Front National, ce n’est pas leur dire « Vous avez raison, renvoyons les immigrés chez eux, surtout s’ils sont musulmans ». C’est leur dire, haut et fort, sans hésitation, qu’ils ont tort, que le choix qu’ils ont fait n’apporte aucune solution, et les convaincre un par un que la seule réponse à leur problème passe par plus de justice, plus d’égalité, plus de solidarité, plus d’ouverture aux autres.
Ma France, évidemment, porte des valeurs de Gauche. Et, parmi elle, l’une des plus importantes sans aucun doute, la tolérance. (...)
Lire la suite sur le blog de Francis Poézévara
Les commentaires récents