Encore secouée par ce qui s'est passé lors du dernier conseil - celui du 16 février - j'ai préféré rester chez moi hier soir. Je veux bien m'engager au service des Putéoliens mais pas y laisser ma santé.
Selon Le Parisien, ce nouveau conseil s'est déroulé dans le calme : "Les élus se sont visiblement efforcés de garder leurs nerfs". Même le public avait été invité au calme : "Il ne faut rien dire aujourd'hui. On nous a bien prévenues" soufflait une partisane de la maire à ses voisines quelques minutes avant le début de la séance...
Le gros morceau de ce conseil, c'était le budget. Mais voilà lors du dernier conseil, le débat sur les orientations budgétaires n'a pu avoir lieu. Ce dernier point aurait donc dû être remis à l'ordre du jour, ce n'était pas le cas. Evelyne Hardy a décidé pour sa part d'aller en débattre en privé avec le maire (1). Stéphane Vazia s'est indigné qu'il faille donc "faire connaître ses positions dans votre bureau" !
Il ne fallait pas sortir, lui a rétorqué le maire de Puteaux, si vous étiez un élu responsable, vous seriez resté.
L'aplomb et la mauvaise foi du maire sont inouïs : être un élu responsable, c'est s'indigner lorsque la liberté d'expression est bafouée. Etre un élu responsable, c'est dénoncer l'ambiance délétère qui règne dans ces conseils. Etre un élu responsable, c'est évoquer sans crainte les sujets qui fâchent. Ce n'est certainement pas de cautionner les méthodes du maire actuel.
Je ne sais pas si j'aurais réussi à garder mon calme...
N.B. En italique, des extraits du Parisien de ce jour
(1) Voir à ce sujet la mise au point d'Evelyne Hardy (16/04/12)
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