Lors de la séance publique du Conseil général des Hauts-de-Seine qui s'est déroulée aujourd'hui, les élus socialistes ont déploré le triste spectacle offert par une droite déchirée (suite notamment à la publication du livre Le Monarque, son fils, son fief) et ont interpellé le Président Patrick Devedjian sur le fonctionnement de l'Assemblée et sur le choix des priorités.
(...) Nous avons tout comme vous lu ce livre parlant de monarchie dans les Hauts de Seine et nous qui vivons tous les jours dans ce "royaume", nous n’avons guère été surpris par les scènes décrites tant nous avons appris à connaître l’ex "Monarque du vieux pays". Mais il est vrai que ces scènes sont absolument invraisemblables. (...)
Nous voudrions dire que notre assemblée ne fonctionne ni correctement, ni démocratiquement. Nous découvrons certains dossiers dans la presse, nous découvrons par hasard que des directeurs généraux adjoints ont été renvoyés sans ménagements, nos demandes de règles claires et transparentes pour les attributions de subventions restent sans réponse…
Pire que cela, nous pensons et nous le dirons à longueur de cette séance, notre assemblée effectue les mauvais choix. Elle effectue les choix de l’accessoire au détriment du principal, elle privilégie le tape à l’oeil au détriment des associations qui oeuvrent sur le terrain pour la justice sociale et la solidarité, en un mot, la politique menée actuellement ne se différencie guère de la politique menée en son temps par "le Monarque".
Les écuries d’Augias ont-elles été nettoyées ? Nous en doutons. Où en sont les 3 procédures que vous dénonciez en 2008 ? Où en est le tas de sable de la SEM 92 ? Où en est l’affaire de la fondation Hamon ? Où en sont les affaires sur les collèges ? (...)
Pour notre part, nous continuons à appeler de nos voeux d’une part un fonctionnement clair et démocratique et non pas le grand guignol, d’autre part une politique de justice sociale, de solidarité, un renforcement de nos fondamentaux et un recentrage sur les priorités de notre Assemblée, au bénéfice de nos concitoyens, eux qui ont largement exigé au niveau national et même dans les Hauts de Seine, une autre politique.
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Toute similitude avec le fonctionnement de la Principauté de Puteaux serait purement fortuite.