Lu sur le site du Parisien (24/09/12) : Elle n’a plus de maison, mais tente malgré tout de garder le moral. Depuis le 6 septembre, Catherine vit avec trois de ses enfants et sa petite-fille dans la rue. Cette mère de famille de 48 ans est obligée de dormir chez des amis pour ne pas passer ses nuits dehors. Ancienne employée dans la restauration, elle habitait depuis onze ans dans un deux-pièces de 50 m2 d’une copropriété privée de la rue Marius-Jacotot, à Puteaux. Début 2011, elle a reçu un avis d’expulsion pour défaut de paiement de loyer. Elle devait 7000 € au propriétaire.
Si, de l’extérieur, la copropriété a plutôt l’air détériorée (fils électriques non enfouis, portes d’appartement semblables à des portes de chambre…), elle ne présente, d’après la mairie, aucun réel danger pour ses habitants et n’est donc pas classée comme insalubre.
Un constat que ne partage pas Catherine. « Je ne payais plus parce que le propriétaire ne voulait pas effectuer de travaux dans mon logement. J’ai dû me battre pour qu’il en fasse quelques-uns, mais il y avait encore des problèmes. Les fenêtres n’étaient pas isolées, il y avait beaucoup d’humidité, la cuisine et la salle de bains se sont même effondrées. Le logement était plein de cafards… » décrit cette mère de six enfants sans emploi. « Je n’ai plus réussi à travailler à partir du moment où j’ai su qu’on allait être à la rue. Je n’arrive plus à dormir. Ma fille de 15 ans non plus. » (...)
Nous demandons depuis longtemps la préemption par la mairie de ces vieux immeubles pour les rénover et les transformer en logements sociaux. Nous devons mener une politique du logement qui permette de résoudre les situations d'urgence et qui permette aux Putéoliens modestes de rester à Puteaux. En l'occurrence, l'urgence, c'est de reloger cette maman et ses enfants.
> Voir notre tribune de septembre 2012 : Pour une relance du logement social à Puteaux