Le 13 mars, au Mipim (marché international des professionnels de l'immobilier) qui s'est déroulé à Cannes, l'Epadesa a rendu
publics plusieurs axes de modernisation et de diversification du site de La Défense :
des gratte-ciel plus écologiques, davantage de PME et la reconversion de
tours en logements.
A l'heure actuelle, la Défense compte de 10.000 à 20.000 habitants pour 180.000 salariés. Insuffisant pour en faire un vrai lieu de vie. « Nous avons repéré une dizaine d'immeubles de bureaux, soit environ 100.000 mètres carrés, qui peuvent être transformés en logements », annonce donc Philippe Chaix, le patron de l'Epadesa.
Le chiffre est modeste, par comparaison aux 4 millions de mètres carrés du site. Mais c'est « un premier pas » qui en dit long sur la volonté des aménageurs de tourner la page de la « monofonctionnalité ». Recourir aux particuliers - qui achètent sur plan -, c'est aussi s'assurer que les travaux se feront. Indispensable pour l'Epadesa, échaudé par plusieurs abandons de projets.
L'affaire, toutefois, n'est pas simple : pour ne pas coûter trop cher - à défaut d'être rentable - cette transformation en logements ne peut porter que sur des immeubles de deuxième catégorie. Mais qui ne doivent pas être trop obsolètes non plus : l'Epadesa veut faire de cette opération de réhabilitation une vitrine. Délicat équilibre...
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